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Eric F Eric F 12 février 2023 15:19

@Michel DROUET
Il y a le concept de ’’guerre préemptive’’ déclenchée par un pays qui fait l’objet d’une menace d’agression imminente et certaine. Il va évidemment de soi que l’Ukraine n’aurait pas été en mesure l’année dernière d’agresser le territoire russe, protégé par la dissuasion nucléaire.
Les motifs invoqués par la Russie sont, d’une part la défense des ’’frères russophones’’ du Donbass dans le cadre du conflit séparatiste, et d’autre part la menace d’implantation d’armes de l’OTAN à sa frontière.
C̰ḛs̰ ̰d̰ḛṵx̰ ̰p̰o̰ḭn̰t̰s̰ ̰n̰ḛ ̰s̰o̰n̰t̰ ̰p̰a̰s̰ ̰ḭn̰f̰o̰n̰d̰ḛ́s̰,̰ ̰m̰a̰ḭs̰ ̰n̰ḛ ̰v̰o̰n̰t̰ ̰p̰a̰s̰ ̰j̰ṵs̰q̰ṵ’̰à̰ ̰j̰ṵs̰t̰ḭf̰ḭḛr̰ ̰ṵn̰ḛ ̰ḭn̰v̰a̰s̰ḭo̰n̰ ̰m̰ḭl̰ḭt̰a̰ḭr̰ḛ.̰
La Russie avait d’autres cartes possibles, la reconnaissance des républiques séparatistes et une aide militaire officielle à leur demande pour sécuriser leur territoire faisait partie de la panoplie (et constituait un ’’glacis’’ face à l’OTAN.). Mais l̰’̰o̰b̰j̰ḛc̰t̰ḭf̰ ̰a̰l̰l̰a̰ḭt̰ ̰p̰l̰ṵs̰ ̰l̰o̰ḭn̰,̰ ̰a̰ ̰m̰ḭn̰ḭm̰a̰ ̰l̰a̰ ̰c̰o̰n̰t̰ḭn̰ṵḭt̰ḛ́ ̰t̰ḛr̰r̰ḭt̰o̰r̰ḭa̰l̰ḛ ̰j̰ṵs̰q̰ṵ’̰à̰ ̰l̰a̰ ̰C̰r̰ḭm̰ḛ́ḛ.̰ ̰S̰ḭ ̰p̰o̰s̰s̰ḭb̰l̰ḛ ̰d̰’̰a̰ṵt̰r̰ḛs̰ ̰t̰ḛr̰r̰ḭt̰o̰ḭr̰ḛs̰ ̰ḛn̰ ̰’̰’̰g̰a̰g̰ḛ’̰’̰ ̰p̰o̰ṵr̰ ̰o̰b̰t̰ḛn̰ḭr̰ ̰d̰ḛs̰ ̰g̰a̰r̰a̰n̰t̰ḭḛs̰ ̰d̰’̰a̰b̰s̰ḛn̰c̰ḛ ̰d̰’̰a̰r̰m̰ḛm̰ḛn̰t̰ ̰o̰f̰f̰ḛn̰s̰ḭf̰s̰ ̰d̰ḛ ̰l̰’̰O̰T̰A̰N̰ ̰d̰a̰n̰s̰ ̰l̰a̰ ̰p̰ḛ́r̰ḭp̰h̰ḛ́r̰ḭḛ.̰

Le ’’discours de guerre’’ est toujours différent des véritables objectifs, ’’la meilleure justification à l’attaque, c’est d’alléguer la défense’’ (juste une petite transposition de la célèbre formule). Quelle est le meilleure argument de défense, sinon qualifier le voisin de nazi, les deux y ont recours...

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