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PascalDemoriane 7 février 2023 10:47

Intéressant, Merci !

Car la restitution par cette fiche de lecture du livre de Laland a l’intérêt, … ou l’inconvénient !, d’inciter à en éviter la consultation inutile qui apparaît ici comme une vulgarisation grand public, méditative plutôt régressive pour un texte récent de 2022, sans signes ni déclaration de rigueur méthodique scientifique. Je ne vois pas ce qu’il apporte de nouveau ni de complément décisif en l’état restitué.

Caricaturons : Tel que restitué ici, j’y lirais entre les lignes l’auto-narration inconsciente d’un anglo-saxon qui se penserait furtivement, et faussement naïvement, comme l’aboutissement téléologique de l’évolution cosmique, biologique, paléo-anthropologique, sociologique. A la limite d’un ethnocentrisme colonial implicite, voire d’un néo-impérialisme culturel.
Un peu une histoire genre « comment l’évolution a accouché de l’anglo-américain universitaire moyen accompli et de son aristocratie élitaire progressiste ».
Je force le trait, évidement... mais y a de çà.

« Je me demande si la biologie de l’évolution peut expliquer l’existence de cheminées, de voitures et d’électricité d’une façon aussi convaincante qu’elle explique le monde naturel. » écrit Laland en introduction, première page. Question naïve, réthorique de séduction.
Et dans l’article « Pourquoi d’autres espèces du règne animal n’ont-elles pas inventé le moteur à explosion voire « électrique » ou la bombe atomique ? » n’est qu’une accroche publicitaire de divertissement, pas un thème de recherche sérieuse.

Or la dite « biologie de l’évolution » c’est aussi « l’évolution de la biologie » comme représentation du vivant (humain) par lui-même. Comme le suggère l’article qui souligne à raison «  Les humains sont des créatures de leur propre fabrication ». çà, Marx l’a posé depuis longtemps !
Oui, donc des créatures créatrices de leur propre narration génésique, des producteurs de mythes des origines, cosmogoniques, ontogénésiques, exercice que Laland reproduirait ici irrépressiblement lui-même sans le dire.

Il manque donc le traitement déclaratif méthodique de ce paradoxe subjectiviste irrépressible si on veut bâtir des idées cohérentes et communes, sans anachronismes et sans égocentrismes culturels sur les phénomènes hypercomplexes des évolutions anciennes anthropologiques et techno-sociales.
En ces matières, la méthode me semble primer sur les thèses et les hypothèses...


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