@Aristide
Oui, le débat est bien de savoir si la raison qui amène à refuser les soins palliatifs est suffisante pour exiger de la société qu’elle s’organise afin de permettre à chacun de se suicider en douceur.
Car c’est bien d’un suicide qu’il s’agit de quelque manière que l’on présente les choses.
Ceux qui, pour justifier le suicide, évoquent des cas de situations terriblement douloureuses cherchent juste à court-circuiter la raison par l’émotion afin de détourner le regard vis-à-vis des soins palliatifs qui, comme leur nom l’indique, peuvent accompagner ces situations extrêmes jusqu’au bout.
Encore une fois, Claire Fourcade mérite d’être entendue sur la question.
https://www.youtube.com/watch?v=5VLG75xHMBU
Comme je l’ai écrit, elle est lumineuse et ne dévie pas de la logique tout simple qui veut qu’on se donne d’abord et avant tout les moyens d’assurer des soins palliatifs de qualité (avec norme ISO pour les services, ça serait le top). Jusqu’à preuve du contraire nous n’avons pas besoin d’une nouvelle loi.