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Brutus paparazzo 20 janvier 2023 16:41

Le positionnement de Debord n’était pas confortable.

Il s’est vite rendu compte en 68 que ses analyses et stratégies se trouvaient diluées dans une contestation banalisée, conformiste en fait, et risquaient de s’y perdre.

D’où la dissolution de l’«  Internationale » qu’il avait crée et qui n’a jamais compté qu’une quinzaine de membres) et le repli. Son « exil » en Italie a été l’occasion de dénoncer le du « compromis historique  » prôné par les communistes italiens et de mettre au jour la manipulation et l’infiltration des Brigades rouges par le pouvoir d’Etat.

La lucidité se conjugue mal avec la popularité. A force de se faire des ennemis on finit par se rendre compte qu’on n’a plus d’amis.

Que reste-t-il de Debord ? Des idées dont on a oublié l’auteur, et en particuleir celle de « marchandisation du monde », et de la« fausse conscience » qu’elle a pu propager, idées toujours vivantes chez les pluys lucides malgré tous les effets de mode destinés à rendre sa pensée inoffensive et irrécupérable. Mais qui peut espérer qu’une pensée subversive accouche d’un monde meilleur ?


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