"Dans toute l’Europe, le niveau de l’éducation traverse depuis au moins
trente ans une crise profonde, liée aux profondes transformations de la
société mais, surtout, aux politiques éducatives néolibérales perverses,
qui ont tout misé sur le savoir pratique et le profit, à la au
détriment des savoirs humanistes, qui sont celles auxquelles sont liées
les compétences critiques, la maîtrise des langues et les compétences
citoyennes."
Désolé, mais lorsqu’on critique la non maîtrise de la langue chez autrui, il faudrait la posséder soi-même. Peut-être un problème de relecture (c’est humain) ?
Sinon, je suis assez d’accord pour l’article dans son ensemble. La transmission des connaissances n’est plus au cœur de l’instruction publique, devenue éducation nationale, ce qui reflète une transformation (l’éducation est du ressort des parents, l’instruction de l’enseignement). Il ne faut plus traumatiser les élèves en leur faisant penser qu’ils ont des lacunes. Ils ne savent rien, mais ils sont parfaits. Alors que c’est à partir de la reconnaissance des lacunes que l’on peut progresser et devenir autonome dans sa pensée. Mais n’est-ce pas justement la crainte de cette autonomie qui justifie l’état actuel de l’enseignement ?