@L’apostilleur
’’Pour ce motif, les musulmans considèrent que la charia
doit être admise sans discussion, même si son application est contraire à
nos lois et nos moeurs.
Exemple, connaissez-vous beaucoup de musulmans qui acceptent l’homosexualité ?’’
Votre exemple est mal choisi, parce que la loi de la république n’impose pas d’approuver tout ce qui est autorisé, et nos mœurs ne consistent pas au LGBTisme généralisé. Il me semble que c’est plutôt l’interdiction de désapprouver tel comportement qui est attentatoire à la liberté d’opinion garantie par la loi -dès lors qu’il n’y a ni insulte ni appel à la violence-.
On ne s’offusque pas lorsqu’une ministre vient à l’Assemblée en débardeur au décolleté plongeant, et on s’offusque pour une jeune fille portant un fichu sur les cheveux, c’est l’exact inverse d’il y a quelques décennie : les mœurs ne sont donc pas une référence constante.
PS : aucun musulman n’appelle à l’application des châtiments corporels figurant dans la charia, ils se focalisent sur des aspects formalistes comme le tabou sur le porc et le voilage des cheveux féminins...