Jean Jaurès « discours pour un socialisme
douanier » 17 février 1894.
« Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capital
international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est la
plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans
réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les
salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas. C’est en ce sens, et en ce
sens seulement, que nous voulons protéger la main-d’œuvre française contre la
main-d’œuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin, mais
pour substituer l’internationale du bien-être à l’internationale de la
misère. »
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Georges
Marchais, Montigny-les-Corneilles, 20 février 1991
« En
raison de la présence en France de 4,5 millions de travailleurs immigrés
[déjà !] et de leur familles, la poursuite de l’immigration pose
aujourd’hui de graves problèmes..... La cote d’alerte est atteinte, c’est
pourquoi nous disons, il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de
nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper
l’immigration officielle et clandestine....Se trouvent entassés dans ce qu’il
faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions,
aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions.....Les
HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y
accéder....La charge d’aide sociale nécessaire pour les familles immigrées
plongées dans la misère devient insupportable pour les communes. »