Les émules de l’Ecole de Chicago et de Friendman, autrement
l’ultralibéralisme, mettent à
contribution crises et désastres pour prendre le contrôle de la planète en substituant
la seule loi du marché et du « libre-échange » aux valeurs politiques
et culturelles des systèmes en place jusqu’alors. Les états ne reprendront l’initiative
sur le contrôle de l’économie qu’en sortant de cette logique de marché qui est
celle du renard libre dans le poulailler libre. Que les technologies soient
innovantes et non-polluantes (ce qui reste à démontrer) ou archaïques ne change
rien à l’affaire en ce qui concerne le creusement des inégalités sociales.