Ce qui nous attend est bien défini par F T. "Françoise Thom : D’abord
ces pourparlers ne laissent nullement espérer la fin de la guerre en
Ukraine. Poutine a simplement compris qu’il ne pourrait faire une
bouchée de ce pays et il a décidé de le débiter en tranches. Poutine
n’est pas un homme du compromis. La guerre ne prendra fin que par la
capitulation de l’Ukraine ou la défaite complète de l’armée russe. A
supposer que Poutine parvienne à ses fins en Ukraine, il trouvera
d’autres prétextes d’affrontement avec les Occidentaux. N’oublions pas
que son objectif est la destruction de l’ordre international. Vladislav
Sourkov, un des idéologues du régime, a récemment écrit que la Russie ne
pouvait assurer sa stabilité interne qu’en exportant le chaos. Pour
maintenir sa dictature, Poutine a besoin d’attiser l’hystérie de la «
citadelle assiégée ». Comme l’écrit un autre idéologue du régime,
Alexandre Douguine, en ces temps de guerre « les querelles idéologiques à
l’intérieur et la méfiance à l’égard du Commandant Suprême [Poutine],
voire la critique [de ce dernier] » n’ont plus lieu d’être. « Ces deux
attitudes héritées de l’ère d’avant l’opération Z reviennent
aujourd’hui à du sabotage. »"