Ok, pour le bilan
d’étape : en gros c’est foutu, c’est mort ! oui !
Et face à
cette impasse, cet échec collectif de la majorité prolétarisée,
paupérisé, expropriée de ses illusions citoyennes et
démocratiques, ne faut-il pas se rendre à l’évidence ? Nous
raisonnons collectivement avec des catégories, des a priori, des
impensés qui sont nos chaines, nos facteurs d’impuissance.
A commencer, comme
je le disais à l’ami Cette-grenouille-là (Avox), par l’illusion
d’un « peuple » qui serait maître et contre-acteur et
contractant de lui-même : çà n’existe pas ! La
conscience collective du peuple n’est que celle de ses dominants,
comme la puissance productive du prolétariat n’est que celle du
capital apatride. Quant aux « consciences individuelles », elle sont dans
les smartphones, des exo-consciences télépilotées dès l’enfance. Bientôt même
les corps seront bio-numériquement confisqués (pseudo-vaxxin) !
Le combat est donc
perdu faute de combattant dotés d’autonomie commune, physique et psychiques, conscient
localement d’eux-mêmes. Partant de là, discuter du faux enjeu des élections
est juste un divertissement complaisant pour la masse ahurie devant les écrans et les matchs de foot polititocards.
On peut bifurquer, mais çà va forcément être violent.