Nouvelle du jour puisque je suis obligé de répondre alors que le but de ce billet est de sortir d’une actualité trop cadastrée : 

Sur Europe 1, l’ancien premier ministre a notamment déploré ne pas avoir « formulé un peu plus de prudence ou de nuance » vis-à-vis de certaines recommandations scientifiques.

L’ancien premier ministre est d’abord revenu sur la fonction en elle-même et sur le nombre important de décisions qu’il était amené à prendre au quotidien : « Elles sont toutes très difficiles, a-t-il reconnu. Vous savez que vous allez vous planter. Il faut avoir cette idée-là, mais tous les gens qui sont amenés à prendre beaucoup de décisions savent que ça n’existe pas de prendre toujours les bonnes décisions. Il faut accepter l’idée que parfois on prend des décisions qui sont moins bonnes que les autres ».

Selon lui, dans certaines situations, comme pendant la crise sanitaire, « il n’y a pas de bonne décision ». « Vous avez le choix entre deux mauvaises (...) et il faut éviter de prendre la pire (...). En situation de crise, c’est presque mécanique compte tenu du nombre de décisions que vous prenez, et du fait qu’elles sont souvent fondées sur des informations incomplètes, erronées ou contradictoires. Quand on a repris la doctrine de l’Organisation mondiale de la Santé sur le port du masque, c’est parce que c’était l’Organisation mondiale de la Santé, c’est elle qui a l’expertise sur la gestion des pandémies. L’OMS nous a dit, jusqu’au mois de juin 2020, que le port du masque en population générale n’avait pas de sens (...) Je l’ai répété avec beaucoup d’assurance. Mais c’est vrai que maintenant, je me dis que si j’avais mis un peu de nuance là-dedans, j’aurais l’air moins... bon

 », se justifie-t-il.

 ».

Quant au vaccin, c’est plutôt au niveau européen que le principe de précaution à jouer, alors que UK et Israël n’avaient pas de recommandation, mais ils ont prit la décision qu’il fallait prendre.