@Séraphin Lampion Moi aussi, je quitte. Ma plus grande déception est la vanité de certains qui ne peuvent s’empêcher (que leur égo ne peut empêcher) de répondre aux trolls et leur donner ainsi une audience qui nous nuit ! Adieu et bon vent !
@Séraphin Lampion Sauf que faire la guerre à son créancier pour ne pas le rembourser est un grand classique de l’histoire, le plus méconnu étant l’anéantissement des templiers (presque devenu un état) par Philippe Le Bel !
Si je partage sur le fond la
presque totalité de vos propos, vous avez par moment forcé un peu trop le
trait, voire déformé la réalité historique, ce qui dessert vos propos.
‘’Ce n’est qu’après la
défaite de Stalingrad que le régime nazi a concentré sa fureur meurtrière, en
quelque sorte par dépit et frustration, sur les infortunés Juifs, dont il était
plutôt question jusqu’alors de les déplacer à Madagascar.’’
C’est factuellement faux !
C’est à la conférence de Wannsee, le 20 janvier 1942, qu’une bonne dizaine de
responsables nazis décidèrent de l’extermination des juifs et de leurs
modalités. Stalingrad, c’est le 2 février 1943…
‘’Ce projet monstrueux des
Nazis a quand même couté 30 millions de morts au peuple Russe’’. Si vous aviez cité 25 millions, vous n’auriez pas
été obligé de signaler que wiki parle de 26 à 27 millions et aussi de
reconnaître que ces morts sont ceux de l’ensemble des républiques soviétiques
de l’époque, même si le plus gros des victimes se situent dans la Russie actuelle
et la Biélorussie, la terminologie de ‘’peuple russe’’ que vous utilisez n’enlève
rien au rétropédalage que vous avez dû faire dans les commentaires,
affaiblissant ainsi de façon démesurée votre argument.
‘’le tournant de
Stalingrad et la défaite allemande inéluctable, l’obsession des Américains, et
probablement la véritable raison de leur débarquement en Normandie (alors que
sur le plan militaire tout était déjà joué), ne fut pas du tout de « sauver
l’Europe de la barbarie nazie », mais de contenir la poussée de l’Armée Rouge
en Europe centrale…’’
Ce n’est pas sur le débarquement
en Normandie que comptaient les anglo-saxons, surtout Churchill, et dans une
moindre mesure la France, pour contenir la poussée russe, mais le débarquement
en Italie et si ce n’avait été les difficultés pour les alliés de dépasser la
chaine de montagne des Apennins à Monte Casino, les alliés seraient passés en Allemagne
via l’Autriche en contournant les Alpes par la droite. Le débarquement en Normandie
a été expressément demandé par l’URSS à la conférence de Téhéran au début de novembre
1943 d’ouvrir un second front en France et de ne plus soutenir que des actions des
alliés modestes en Italie ; l’URSS promettant de son côté, lors de la
conférence de Yalta en février 1945, de déclarer la guerre au Japon 3 mois
après la reddition de l’Allemagne.
‘’…comme les dirigeants du
IIIe Reich après avoir compris que Stalingrad marquait la fin de leurs rêves
millénaristes…’’
Un détail, mais c’est surtout
la bataille de Koursk en juillet 1943 qui marque définitivement la défaite de l’Allemagne.
En mars 1943, les allemands opèrent une contre-offensive et réoccupent Kharkov !
Après la bataille de Koursk, les allemands n’avaient plus les moyens
logistiques d’une quelconque initiative.
‘’ Alors, lorsqu’en
février 2022 Kiev a annoncé vouloir installer des missiles nucléaires sur son
territoire’’
Présenté de cette façon, on
pourrait croire que l’Ukraine était déposée à accueillir des missiles
nucléaires d’une autres puissance (suivez mon regard). La menace de Zelenski
était bien plus grave que ça : en février, il a annoncé qu’il avait l’intention
de dénoncer le Mémorandum de Budapest de 1994 (restitution des armes nucléaires
à la Russie) et le traité de non-prolifération nucléaire de 1968. En clair, l’Ukraine
aurait produit ses propres armes nucléaires et défini seule leur usage. Et ne
dites pas que c’est utopique ! L’Ukraine du temps de l’URSS était un de
ses centres de recherche et de production et de se fait dispose des moyens
techniques et des compétences humaines pour produire ses propres bombes
nucléaires. Seul lui fait défaut les moyens pour enrichir l’uranium, ce qui n’est
pas insurmontable pour un pays industrialisé comptant de nombreuses centrales
nucléaires.
Voila qui termine mes
remarques (pas reproches, hormis pour le nombre de morts russes durant la deuxième
guerre mondiale).
En tout cas, je vous félicite
pour votre clairvoyance et votre courage. Nul doute que les trolls vont venir
pour essayer de pourrir votre article de leurs commentaires (je n’ai lu que les
premiers). J’espère que vous ne céderez pas à la tentation
Votre article m’a donné envie
d’établir une chronologie historique des modifications frontalières de l’Ukraine
et plus particulièrement celles du Donbass, de la Crimée, mais aussi de ses
frontières avec la Pologne, la Hongrie et la Roumanie, tant il est vrai que l’on
ne peut comprendre le présent sans connaître le passé. J’espère que mon article
passera la modération !