@Montdragon « cette classe est difficile car elle est constituée à 90 % de pauvres » semble, de toute évidence, plus dicible que « cette classe est difficile car elle est composée à 90 % d’Afro-maghrébins »
Sombre tableau. La culture française n’a pas pu résister à la culture populaire américaine, plus fruste et populaire, mais plus puissante. La culture africaine va-t-elle balayer ce qui subiste encore de culture franchouillarde ?
Nos élites s’en fichent, elles envoient leurs enfants dans les GE et ensuite à l’étranger. Ils devront se mettre au Chinois, en plus de l’Anglais.
Un bémol : le QI des maghrébins m’est apparu assez élevé au cours d’une longue carrière dans l’industrie. Dans la banque à Londres où travaillait un de mes descendants, les vedettes étaient des Marocains sortis de l’X, des super cracks en modélisation financière.
Quand les enseignants et leurs syndicats auront cessé de gémir,
c’est qu’il n’y aura plus d’école, plus
de profs., tous auront fui ce milieu en décomposition avancée. Il sera alors
encore temps de reconstruire, mais il y faudra une sévère purge morale,
idéologique et plus encore : un grand remplacement comme a fait Reagan autrefois
dans le transport aérien.
On s’apercevra alors que tout était faux car malade. Que des
classes de 40 élèves formaient autrefois des gens cultivés. Que la masse salariale
des enseignants répartie autrement, plus favorable aux jeunes profs. et moins
aux retraités rapprocherait les salaires de la moyenne européenne. Que les
horaires tels qu’exposés dans cet article de façon mensongère ne prennent pas
en compte les heures de présence dans l’établissement …
J’arrête là car je sens que je vais mériter la peine capitale. Je
m’en fous, car l’enjeu est nos enfants et la survie du service public (à Paris,
déjà 40 % dans le privé : faillite du public).
La
plasticité de notre cervelle est telle qu’on finit par croire, ou faire
semblant de croire à tous ces bobards, à force de répétitions martelées, d’interdits
de dire que c’est du fake, par lassitude aussi.
L’assassinat
de Kennedy, la santé de Mitterrand, les fioles de Colin Powell, Ben Laden et le
11/09, la destruction de NS2 …
L’effet
secondaire c’est qu’on finit par se mépriser soi-même tant on se moque de nous
en nous méprisant, et l’on finit par perdre confiance dans le « système ».
On survit
alors comme marginal, profitant du confort du « système » mais en
ayant conscience que ce « système » fonctionne au bénéfice d’une
oligarchie peu séduisante, menteuse, sans morale ni principes autres que le
profit individuel, « élite » assez médiocre et méprisable quant au fond.
Dans un pays
de vieille culture comme le nôtre, on peut fort heureusement se réfugier dans le
passé ou dans de petites occupations « privées ». Mais du coup, la
société se délite, plus rien ne « fait société » malgré la misérable société du spectacle proposée par les médias des milliardaires comme substitution.
Et c’est
ainsi que le « système » creuse sa tombe, silencieusement, sans s’en
rendre compte. Le peuple se déconnecte de l’élite dont il n’attend plus rien, et
lui renvoie son mépris. Certains appellent ça la décadence, d’autres la fin d’une
civilisation.