@Lynwec
de cerveaux disponibles
La
plasticité de notre cervelle est telle qu’on finit par croire, ou faire
semblant de croire à tous ces bobards, à force de répétitions martelées, d’interdits
de dire que c’est du fake, par lassitude aussi.
L’assassinat
de Kennedy, la santé de Mitterrand, les fioles de Colin Powell, Ben Laden et le
11/09, la destruction de NS2 …
L’effet
secondaire c’est qu’on finit par se mépriser soi-même tant on se moque de nous
en nous méprisant, et l’on finit par perdre confiance dans le « système ».
On survit
alors comme marginal, profitant du confort du « système » mais en
ayant conscience que ce « système » fonctionne au bénéfice d’une
oligarchie peu séduisante, menteuse, sans morale ni principes autres que le
profit individuel, « élite » assez médiocre et méprisable quant au fond.
Dans un pays
de vieille culture comme le nôtre, on peut fort heureusement se réfugier dans le
passé ou dans de petites occupations « privées ». Mais du coup, la
société se délite, plus rien ne « fait société » malgré la misérable société du spectacle proposée par les médias des milliardaires comme substitution.
Et c’est
ainsi que le « système » creuse sa tombe, silencieusement, sans s’en
rendre compte. Le peuple se déconnecte de l’élite dont il n’attend plus rien, et
lui renvoie son mépris. Certains appellent ça la décadence, d’autres la fin d’une
civilisation.