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@l’Auteur

Cette exposition ne prouve pas grand chose car au delà des armes il y a l’expérience pour les utiliser. 

L’Ukraine est passée brutalement des systèmes « soviétiques » aux matériels Occidentaux et cela est un handicap évident. 

L’autre aspect des matériels en jeu est leurs couts respectifs et leurs résilience sur le champs de bataille. 

Les matériels Occidentaux sont majoritairement produits par des entreprises privées plus soucieuses de leurs profits que de l’efficacité de leurs fournitures. Il ont créé un système de « course à la technologie » qui se révèle être surtout une « course à la complexité » à des prix prohibitifs. 

Une stratégie très payante est l’importance de la maintenance et le prix des pièces détachées dont les compagnies d’armement abusent. 

Plus que la capacité des usines d’armements Occidentaux le fait de produire des armes trop sophistiquées et hors de prix ralentit énormément les cadences de production. 

Force est de constater que ces « supériorités technologiques » ne permettent pas de contrer des adversaires qui usent d’armes plus simples mais en volume important. De surcroit les obus et les explosifs détruisent très bien les armes « supérieures » avec le désavantage que chaque destruction réussie coute une petite fortune. 

Une batterie de missiles « Patriot » revient à 1 Milliard de USD. Un drone de 20 000 € peut l’incendier .

L’exposition des armes prises sur le terrain constitue une humiliation commerciale et stratégique pour les membres de l’OTAN et surtout des USA. 

Elle tourne en pantalonnade le narratif commercial et arrogant des « game changer » répétées jusqu’au ridicule par les médias Occidentaux. On constate les relations étroites entre les Médias et l’industrie militaire de l’Ouest. 

Elle montre l’impasse stratégique de l’OTAN qui constate que sa vision de conflits se limite à se battre contre des guérilleros démunis de défense aérienne et d’armes lourdes. La structure de l’organisation , son armement et sa doctrine est éloignée de ce qui est une guerre conventionnelle. 

En résumé tout est à reconstruire et c’est loin d’être gagné au vu de l’énormité de la remise en cause et du nombre d’intérêts puissant qu’il faut affronter. 

Actuellement c’est le stade de l’ignorance.

 Ceci est comparable à l’échelle de la qualité qui comporte plusieurs barreaux. 

Ignorer. 

Dénier. 

Expliquer. 

Reconnaitre.

Compenser. 

Prévoir. 

Il y a du travail et produire massivement des munitions ne va pas résoudre le problème. La ruine financière guette.