La pénurie, ça n’est pas le robinet qui se ferme d’un seul coup, c’est la demande qui surpasse l’offre.
Et alors, que se passe-t-il ?
Les prix montent, les spéculateurs entrent en jeu (notamment les fonds de pension qui achètnt de la matière première, bien moins risqué que d’investir dans des entreprises à l’avenir hasardeux, aux salariés récalcitrants ...) et les prix prennent de l’altitude.
Le pétrole était à moins de 30$ en 2003, 66$ aujourd’hui : +110%.
Au lendemain de Katrina les banques d’affaire évoquaient le barre des 100 dollars.
Aujourd’hui le super est à « dix balles » et personne ne tire la sonnette d’alarme, les dirigeants jouent les autruches.
Donc le vrai risque : emballement des prix, hyper-inflation etc.. Pour des pays hyper-endettés (suivez mon regard), ne serait-ce point un excellent moyen de se débarasser de leur dette ?
J’ai lu à peu près tout ce qui existe en Français sur la problématique du pic pétrolier, le meilleur : « La vie après le pétrole » de Jean Luc Wingert : abordable, neutre, scientifique, sans polémique politicienne.
Gardez un oeil sur les cours du pétrole et du dollar, tout se joue là.