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philbrasov 22 janvier 2009 20:44

L’armée israélienne s’est retirée de la Bande de Gaza. Le Hamas continue à arrêter et tuer des membres du Fatah. Et s’en vante. Les chiffres varient selon les « responsables » du Hamas qui s’expriment sur le sujet.
Ces victimes-là, palestiniennes, elles aussi, pas grand monde ne s’en soucie ici....


Une cinquantaine de Palestiniens auraient été arrêtés dans la Bande de Gaza par des forces du Hamas selon Moussa Mazou Arbouk. Que les bombardements israéliens ne semblent pas avoir touché...Et « il admet que plusieurs personnes ont été exécutées... » Pour collaboration avec Israël. Leur jugement, expéditif, a-t-il été mené selon les règles du droit international ?
Et le chaos qu’on nous a décrit permet de se déplacer avec une facilité étonnante dans la Bande de Gaza si l’étendue des destructions est bien celle qu’on nous relate urbi et orbi.

Dans le même article ce même porte-parole ironise sur le sort de l’otage du Hamas, Guilad Shalit, kidnappé il y a quelque 2 ans et demie. Peut-être est-il vivant, peut-être pas, dit-il. Et les droits de l’homme dans tout ça ?

CACHE TA JOIE

Cela est rapporté par le Jerusalem Post. De la propagande de droite donc ? Impossible car Amira Hass de Haaretz, oui celle qui est la chouchoute de Libération, lauréate de l’UNESCO et se plaît à vivre chez les Palestiniens, nous confirme ces exactions. Malgré le chaos supposé, malgré le manque d’eau décrit, malgré la faim, etc. des membres du Hamas ont trouvé, arrêté et mis à mort « entre 40 et 80 Palestiniens. Censés nuire à la sécurité du Hamas ou à démoraliser les habitants de Gaza. Amira Hass, qui est si bien informée, ne s’arcboute pas sur des chiffres gravés dans le marbre mais nous donne une estimation allant du simple au double...Quelle leçon de journalisme, surtout pour tous ceux qui l’apprécient...
Un « responsable du ministère de l’Intérieur du Hamas, » lui a précisé que ceux qui étaient arrêtés étaient des membres du Fatah. Ajoutant que seuls les membres du Fatah qui exprimaient leur joie en voyant les bombardements israéliens, en distribuant des bonbons, par exemple, » étaient arrêtés. Des bonbons ? Dans une enclave au bord de la catastrophe humanitaire et où on nous a dit et répété qu’il n’y avait strictement rien ?

PRATIQUEMENT IMPOSSIBLE DE VERIFIER LE NOMBRE OU L’IDENTITE DES VICITIMES

Dans ce même article, écrit le 8 janvier, donc avant le cessez-le-feu décidé et appliqué par Israël, cette journaliste de renom, qui a pourtant de nombreuses sources palestiniennes, écrivait qu’il est « pratiquement impossible de vérifier le nombre ou l’identité des morts... ». Elle parle des Palestiniens assassinés par d’autres Palestiniens. Mais on pourrait facilement en déduire que tout décompte de victime est pratiquement imposible...

Elle précise que, selon plusieurs de ses sources, les membres du Fatah qui n’ont pas été tués ont été battus, assignés à résidence, ont eu leurs portables confisqués. Mais puisque Gaza était censé être sans électricité, confisquer des portables était vraiment dérisoire...
Et, elle rapporte ce qui est relaté par ailleurs également – voir plus bas-, à savoir qu’on a tiré dans les jambes de certains membres du Fatah....Ca rappelle les sinistres méthodes de l’IRA, entre autres. L’organisation punissait en visant les genoux de ceux qui les avaient indisposés...

Le 21 janvier Haaretz publie un article de Reuters qui cite un porte-parole du Hamas qui fait état, lui, de dizaines d’arrestations et de la nécessité de frapper fort... »Non pas les Israéliens ici mais d’autres Palestiniens mal vus par le mouvement terroriste en place à Gaza...

UN CHANTEUR POPULAIRE PALESTINIEN ECOEURE PAR LES EXACTIONS DU HAMAS CONTRE D’AUTRES PALESTINIENS

Le 9 janvier le journal palestinien Al Hayat al Jadida, confirmait ces « persécutions et liquidations de membres du Fatah par des membres du Hamas. Exactions provoquant colère et condamnations en Cisjordanie...

Le chanteur palestinien de renom, Jamal Nadjar, présentait ses condoléances à sa famille dans la Bande de Gaza, certains de ses cousins y ayant été tués par « des forces de sécurité. » C’était à la télévision officielle palestinienne, qu’on ne peut accuser d’être anti-palestinienne. Le crime d’un homme tué devant ses enfants, son cousin ? Assigné à résidence il était sorti de chez lui.

Mais où sont les organisations des droits de l’homme dans cette affaire ?


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