On est dans
le camp atlantiste et dans le G7. Comme conséquence, nos degrés de liberté sont limités.
Avons-nous notre
mot à dire sur la future composition ethnique/culturelle/cultuelle de notre
pays ? Non, aucun parti de gouvernement n’aborde vraiment ce sujet. La
notion d’ethnie est interdite en politique.
Avons-nous notre
mot à dire sur des notions telle la préférence nationale ? Non, des
instances portant le joli nom de « conseil » nous l’interdisent.
Avons-nous notre
mot à dire sur les finances publiques, et la corde au cou que représente notre
dette ? Non, aucun parti de gouvernement ne propose un chemin de retour crédible
à l’équilibre financier et donc à l’indépendance nationale.
Avons-nous notre
mot à dire sur une perspective de paix en Europe, en Ukraine ? Non, tous
les partis de gouvernement sont pour la continuation de la guerre et l’alimentent
en armes. Nous allons nous approcher d’une guerre mondiale et nous n’y pouvons
rien. De ce point de vue, notre vote ne sert à rien.
Avons-nous
notre mot à dire sur les perspectives de paix en Palestine ? Pas vraiment,
notre pays est lié à la position occidentale définie par les USA. Le conflit en
Palestine a une répercussion mondiale et a sans doute une influence sur les politiques
des gouvernements de la planète à notre égard. Mais notre pays n’a pratiquement
plus d’influence sur ce conflit.
Sans être de
tempérament décliniste, on est bien obligé de constater que notre pays dévale
un tobogan dans de nombreux domaines. Aucun
parti de gouvernement, aucun homme politique de premier plan ne propose un
traitement à même de stopper cette chute, une action à la hauteur des défis.
Dans ces
conditions, gauche ou droite n’a plus grande signification. L’ouvrier, l’employé qui vote RN ou LFI ne peut sérieusement affirmer que son vote va améliorer sa situation. La politique
distrait les amateurs de jeux vidéo, comme les amateurs de foot ou de tennis.
Mais ça n’a pas plus d’incidence que ça sur nos vies et sur notre avenir de Français. A
quoi bon voter ?
On est dans
la seringue mondiale, attelés à une vieille jument nommée Occident qui sent que
sa retraite approche.
Advienne que
pourra, on n’y peut rien, ou pas grand-chose.