@Luc-Laurent Salvador

Je voudrais prolonger sur la question des nanographènes. Il y en avait dans les « vaxxins » contre le H1N1. Il y a des études là-dessus, car des victimes attendent encore d’être indemnisées (et attendront encore longtemps, sans doute..). C’était censé aider à activer la réaction immunitaire (comme les sels d’aluminium, d’ailleurs). Or pour les injections à brins d’ARNm, il n’y en a pas besoin. Après, ça n’empêche pas d’en mettre, mais ce n’est pas sûr.

Mes activités militantes m’ont appris à ne pas enfourcher les causes incertaines. Alors, oui, c’est chiant, parce qu’on aimerait savoir. Ça n’empêche pas d’enquêter.
Mais c’est une question de tactique.

On est dans un rapport du faible au fort, du contestataire qui n’a que la parole contre la doxa qui détient les pouvoirs médiatiques, institutionnels, coercitifs. S’il n’y a pas de nanographène, c’est facile alors de nous ridiculiser et décrédibiliser le combat. Il ne s’agit donc pas de convaincre ceux qui, de toute façon, veulent débarrasser les opposants : la vérité ne les intéresse pas. Il s’agit de convaincre les tiers : la masse des indifférents ou hésitants, qui regardent ou écoutent, pour renverser le poids dans le débat public. On est taxés d’antivax juste pour nous décrédibiliser au regard des tiers, (ou complotistes ou extrême-droite...). Ça n’a rien à voir avec le sujet ; c’est juste pour convaincre les tiers que nous sommes stupides. Dans le lot, oui, il y a des anti-vaccins radicaux et d’autres pour les vaccins mais pas pour n’importe quoi. On est obligé de faire avec et de rester concentrés sur le Covid (et pour ma part, je n’ai plus d’opinion arrêtée sur les vaccins, on évolue aussi personnellement).

Dénoncer les brins d’instructions génétiques, c’est plus impactant. C’est tellement inconcevable pour beaucoup que ce soient nos cellules qui fabriquent elles-mêmes la spike du virus, qu’ils n’arrivent pas à le penser. J’en fais l’expérience auprès de ces « tiers » : en expliquant calmement, avec des dessins, en montrant que c’est vrai, que ce n’est pas moi qui invente ça : j’en ai déboité un certain nombre.
Les explications d’Henrion-Caude dans son bouquin sur les ARNm synthétiques qui ne se dégradent pas, ça fait tiquer des médecins, ça dérange : ils se sentent plus merdeux à intimer les patients à se faire injecter.
Idem sur les effets secondaires ou les traitement précoces interdits : il y a de quoi documenter et de plus en plus de tiers le constatent autour d’eux. 

Un Fergus ou un Pémile, ils ne changeront pas, ça ne sert à rien pour moi de les convaincre. C’est quand la doxa leur dira que les vaxxins anticovid sont inefficaces et dangereux, qu’ils diront alors « attention, les vaxxins anti-covid sont inefficaces et dangereux ». Il « croient en la science », selon l’explication que j’ai développé au dessus, c’est d’un niveau bien plus profond chez eux.
Un Clocel qui explique qu’Henrion-Caude n’est pas une « pure » opposante, vous l’avez relevé, tire dans les pieds des opposants à la plandémie. Son action publique porte et on a besoin d’elle. Sans compter qu’elle se bat pour que le bouquin soit vendu afin de financer les soignants sans salaires : elle n’est pas vénale, c’est un gage de sincérité et c’est idiot, même malveillant de sa part, de détruire ça.

Bref, si pour ma part, je continue à chercher à savoir s’il y a, ou pas, des nanographènes dans ces injections anti-covid, je n’en fais pas une affirmation, car je sais d’expérience qu’on peut perdre tout un combat du faible au fort sur une erreur. Alors qu’on dispose de bien d’autres aspects plus solides pour impressionner les tiers sur la nocivité de ces faux vaccins.