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@ Ar zen
« De nombreux partis politiques en parlent, certes, mais jamais cette « renégociation » n’est développée. »
Et pour cause : compte tenu d’une nécessité conjoncturelle (grave blocage sur un sujet important comme l’immigration, par exemple), ou d’une prise de conscience de l’urgence d’un assouplissement des règles communautaires pour enrayer la montée des populismes, cela peut venir de n’importe où : d’une coalition de chefs d’état et de gouvernement, d’une initiative majoritaire des députés de Strasbourg, et même - pourquoi pas ? - de la Commission elle-même.
Dès lors, le processus peut prendre des formes diverses, et se dérouler dans le cadre de transactions plus ou difficiles entre les pro et les anti-réforme au sein du Conseil européen, ne serait-ce que pour faire accepter le principe d’une renégociation.
Mais cela me semble inévitable à relativement brève échéance. Ce n’est pas une démonstration, mais une conviction logique basée sur les effets du traité de Lisbonne.