citez moi une seule nation qui ne soit pas dans ce cas
La Grande-Bretagne et ses habitants, jusqu’à multiplier les dégénérés et souffrir d’étouffement sur leur île, les amenant à se lancer à la conquête du monde et à empoisonner la vie des Européens, avec le succès que l’on sait.
Le Japon, pour les mêmes raisons.
La Chine ? Ils ont tous l’air un peu pareils, vus d’ici. Que des Hans ?
Les Grecs, je sais pas trop.
un peu beaucoup caricaturale non ?
Je ne crois pas. Peut-être un ton ironique du fait de l’absurdité de toutes ces guerres qui ont bien eu lieu (certaines caricaturales de notre condition humaine).
@Dudule A chaque fois, les envahisseur pensaient avoir affaire à une proie facile...
Mais à chaque
fois, les envahisseurs ont laissé une trace génétique ou culturelle de première
importance.
Ce fut le
cas des Mongols, des Tatars qui ont fini par se mélanger aux populations
slaves. Suffit de se promener à Moscou pour s’en convaincre (un peu moins à St
Pétersbourg, c’est bien normal).
Ce fut le
cas des Allemands qui ont apporté aux Russes le fil à plomb et l’équerre pour
construire des bâtiments, portes et fenêtres à angle droit (le Moscovite acquérant
un logement s’enquiert toujours des bâtisseurs : étaient-ils des
prisonniers allemands ? Si oui, c’est plus cher mais réputé solide).
Ce fut le
cas des Français qui ont fait des Russes, du moins le haut du panier, des
bilingues franco-russes. Sans oublier la Révolution, mais ce fut un leg moins heureux.
Ce fut le
cas des Scandinaves qui ont présidé aux origines de la Russie en descendant ses grands fleuves. Ils ont essayé
de revenir par la suite, mais avec moins de succès.
Quant aux
Polonais, on ne sait trop ce qu’ils ont laissé aux Russes. Peut-être un
mauvais souvenir, ce qui les amène à tenter de se rattraper aujourd’hui en se mêlant
de la guerre d’Ukraine (et en risquant de nous y entrainer …).
Sans oublier les Ukrainiens, mais là c’est plus compliqué car la Russie est partie de Kiev. Une sorte de va et vient Kiev — Moscou entre populations ayant des liens intimes (tu rentres ou tu sors).
Quant aux
Italiens, qui ont apporté les merveilles de l’architecture de la Venise du
Nord, ils ont oublié de faire la guerre à la Russie. Sacrée lacune pour les
descendants des Romains. Malgré cet oubli, ils s’apprécient quand même, voir
les embrassades et étreintes entre Poutine et Berlusconi.
@L’apostilleur Après eux on attend les confessions de BHL
Je soupçonne BHL d’avoir un grave problème
psycho-biographique, rapport à son père qui fut un combattant héroïque de la
dernière guerre. BHL n’arrive à faire la guerre que sur les plateaux télé. Et cette
comparaison avec son père le mine. Alors il prend un avion (privé) pour se rendre sur les champs de bataille et là, il est franchement ridicule.
D’accord
avec votre conclusion sur la position de la France.
Ceci dit, ça
ne résoudrait pas grand-chose sinon rien. Si demain, la France adoptait une
position gaulliste, les USA poursuivraient sur la même ligne avec l’Ukraine, la
Pologne et des pressions énormes sur l’Allemagne. La France n’a plus le poids
qu’elle avait lors du discours de Phnom Penh.
Pour les
deux grands protagonistes, Russie et USA, du moins pour leurs dirigeants, ce
conflit est vital.
Pour la
Russie, une retraite d’Ukraine et de Crimée provoquerait un effondrement du
régime, et possiblement un risque d’éclatement du pays. Ce sont les objectifs
des USA plus ou moins affichés, au moins le premier pour le court terme (Biden).
Pour les
USA, une victoire de la Russie serait une défaite de l’OTAN et partant un fort
risque de recul du dollar, recul déjà amorcé. Plus un risque vis-à-vis de la
Chine/Taïwan. La politique ukrainienne sera sans doute un enjeu lors des prochaines
élections présidentielles aux USA : une défaite de Biden menacerait les Démocrates.
La guerre devrait
donc se poursuivre durant des années. Les USA peuvent espérer un épuisement
économique et militaire de la Russie. La Russie peut espérer un effondrement de
l’armée ukrainienne. Tant que l’un de ces deux scénarios ne sera pas réalité,
la guerre se poursuivra.
Un compromis ?
Difficile à imaginer. La Russie semblait l’envisager il y a un an, mais on ne
connaît pas son état d’esprit aujourd’hui. Une formule laissant la question
criméenne en suspens, adoptant un super Minsk pour le Dombass et des garanties
sur le niveau d’armement que les USA disposeraient en Ukraine serait
raisonnable. Mais le « raisonnable » n’est peut-être plus à l’ordre
du jour.
Que pronostiquer ?
Je ne sais pas, tout est possible. Le rôle de la Chine peut se révéler
important, sans pouvoir dire de quel côté elle va peser.
D’un côté,
la Chine serait plus exposée face aux USA en cas de défaite de la Russie, ce
qui repousserait bien au-delà de 2027 une tentative de reprendre Taïwan, et
inciterait l’OTAN à se montrer plus agressive en mer de Chine. De plus, une
Russie effondrée amènerait de sérieuses tensions avec l’Occident autour de la
Sibérie, avec risque de tentative du Japon de reprendre les îles Kouriles.
D’un autre
côté, une guerre longue avec des conséquences sur le commerce mondial pourrait
affecter sérieusement la Chine et son régime, dont les succès reposent en
grande partie sur le commerce mondial.
Je pense qu’à
l’heure actuelle, personne ne sait ce qui va se passer, pas plus le pékin moyen
que les grands dirigeants. C’est ce qui définit une situation dangereuse.
Je n’arrive
pas à trouver ma place dans ce 1/9/90.
Je comprends
bien comment ça fonctionne, j’observe les bergers, leurs bâtons et leurs chiens dans les
médias, je connais quelques noms parmi les 1% (que j’admire), je méprise les
9%, leurs valets, mais je n’arrive pas à me situer.
Seras-je
déjà humainement composté ? (j’ai toujours été en avance à l’école, au bureau, chez le toubib …).