Déjà posté mais ma foi, puisqu’il faut
insister.
→ Dans la
série manœuvres anti démocratie, anti LFI, suite et poursuites.
Ne verra pas qui ne veut pas
voir. Ne dira pas qui espère en douce un
petit ou grand bénéfice pour sa maison. Un fascisme aux couleurs du XXI°, pas à pas, en costumes
et tailleurs de marques, de moins en moins décomplexé en préparation.
Il ne faut pas craindre le fascisme
brandi comme un épouvantail au second tour d’une présidentielle pour
gagner par deux fois par défaut quand l’adversaire ainsi stipendié a été
de toute façon lui-même battu par l’abstention massive par deux fois aussi (le
nombre d’abstentions au second tour ayant été largement supérieur à celui
de son score). Il ne faut pas craindre le fascisme ainsi brandi qui
accompagne ce genre de comédie en cherchant à dévoyer et instrumentaliser nos
réflexes civiques.
Il faut plutôt craindre les méthodes
qui nous habituent à des pratiques et références qui nous y préparent et
y conduisent pas à pas lorsque ces dénonciateurs de circonstances
électorales les mettent résolument, méthodiquement et avec persévérance à
leur service quand ils craignent l’expression et le débat démocratique et
s’appliquent à tenter de faire taire opposants et adversaires. Chacun a pu voir
l’escalade commencée depuis Sarkozy jusqu’à un Macron qui à peine élu lançait
17 perquisitions à l’encontre d’un adversaire reconnu finalement innocent puis
déployait ses prouesses vis-à-vis des mouvements sociaux pour nous emmener
dans un niveau de propagande médiatique encore jamais vue en dehors des guerres
affectant notre territoire.
Chaque semaine de cette campagne
électorale aurons-nous droit dans la dernière ligne droite à de nouvelles
tentatives ? Avec des effets de dramatisation ? Le secrétaire général
de la CGT du Nord, Jean-Paul Delescaut, vient d’être condamné ce 18/04 à un an
de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme » en raison… d’un
tract de l’UD CGT appelant à la paix à Gaza. Un préfet vient de décréter un
arrêté d’interdiction de la conférence de Mélenchon et Rima Hassan ce 17 puis
18 avril. Deux censures en deux jours et une manif statique finalement arrachée
par ceux qui ne plient pas facilement. Les motifs indiqués sont d’un délire
sans précédent en ce qu’ils reprennent les arguments de l’extrême droite. Où va
la démocratie quand le refus d’un génocide est considéré comme apologie du
terrorisme ou motif de censure ? Tous ceux qui protestent sont jugés
coupables. Déjà le 10 avril à 15 heures, la présidence de l’Université de
Rennes 2 avait annoncé l’interdiction de la conférence prévue avec Emma
Fourreau, co-animatrice des jeunes Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, co-président
de l’Institut La Boétie, prévue à 18 heures. Et maintenant une convocation par
la police de la responsable parlementaire des insoumis par la police...