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Commentaire de Octave Lebel

sur Mathilde Panot : les énièmes outrances populistes de la hurleuse professionnelle


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Octave Lebel Octave Lebel 24 avril 19:28

Déjà posté mais ma foi, puisqu’il faut insister.

 

Dans la série manœuvres anti démocratie, anti LFI, suite et poursuites.

Ne verra pas qui ne veut pas voir. Ne dira pas qui espère en douce un petit ou grand bénéfice pour sa maison. Un fascisme aux couleurs du XXI°, pas à pas, en costumes et tailleurs de marques, de moins en moins décomplexé en préparation.

Il ne faut pas craindre le fascisme brandi comme un épouvantail au second tour d’une présidentielle pour gagner par deux fois par défaut quand l’adversaire ainsi stipendié a été de toute façon lui-même battu par l’abstention massive par deux fois aussi (le nombre d’abstentions au second tour ayant été largement supérieur à celui de son score). Il ne faut pas craindre le fascisme ainsi brandi qui accompagne ce genre de comédie en cherchant à dévoyer et instrumentaliser nos réflexes civiques.

 

Il faut plutôt craindre les méthodes qui nous habituent à des pratiques et références qui nous y préparent et y conduisent pas à pas lorsque ces dénonciateurs de circonstances électorales les mettent résolument, méthodiquement et avec persévérance à leur service quand ils craignent l’expression et le débat démocratique et s’appliquent à tenter de faire taire opposants et adversaires. Chacun a pu voir l’escalade commencée depuis Sarkozy jusqu’à un Macron qui à peine élu lançait 17 perquisitions à l’encontre d’un adversaire reconnu finalement innocent puis déployait ses prouesses vis-à-vis des mouvements sociaux pour nous emmener dans un niveau de propagande médiatique encore jamais vue en dehors des guerres affectant notre territoire.

Chaque semaine de cette campagne électorale aurons-nous droit dans la dernière ligne droite à de nouvelles tentatives ? Avec des effets de dramatisation ? Le secrétaire général de la CGT du Nord, Jean-Paul Delescaut, vient d’être condamné ce 18/04 à un an de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme » en raison… d’un tract de l’UD CGT appelant à la paix à Gaza. Un préfet vient de décréter un arrêté d’interdiction de la conférence de Mélenchon et Rima Hassan ce 17 puis 18 avril. Deux censures en deux jours et une manif statique finalement arrachée par ceux qui ne plient pas facilement. Les motifs indiqués sont d’un délire sans précédent en ce qu’ils reprennent les arguments de l’extrême droite. Où va la démocratie quand le refus d’un génocide est considéré comme apologie du terrorisme ou motif de censure ? Tous ceux qui protestent sont jugés coupables. Déjà le 10 avril à 15 heures, la présidence de l’Université de Rennes 2 avait annoncé l’interdiction de la conférence prévue avec Emma Fourreau, co-animatrice des jeunes Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie, prévue à 18 heures. Et maintenant une convocation par la police de la responsable parlementaire des insoumis par la police...

 


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