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Commentaire de Octave Lebel

sur Mathilde Panot : les énièmes outrances populistes de la hurleuse professionnelle


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Octave Lebel Octave Lebel 24 avril 19:24

À défaut de la capacité à gouverner, à se faire entendre et respecter, à conduire sainement un processus électoral, maintenant la provocation à répétition comme un supposé échapatttoire par la confusion et l’escalade.

Cessez de prendre ceux qui ne sont pas d’accord avec vous pour des sous-citoyens à mater pour commencer, voire à emprisonner s’ils persistent.17 perquisitions pour rien, cela ne vous a pas suffit alors que bien sûr la macronie n’a pas encore elle eu de comptes complets à rendre sur ses frais de campagne de 2017.Cela viendra. Demander conseil à Sarkozy. Traiter un mouvement social historique avec une violence hors de propos alors que circuler en tracteur avec la carte de la FNSEA bien loin de son lieu de travail et du respect des biens publics et libertés de circuler nous dispense à vos yeux de craindre les forces de l’ordre. Se cacher derrière le secret défense pour administrer une pandémie comme une exception française en Europe tellement vous avez confiance en vous et vos capacités. Si c’est le rapport de force, la provocation, la disqualification, la rupture et l’exclusion que vous recherchez, cela fait tellement de monde selon vos critères que vous n’êtes pas de taille.

 

« D’abord, parler de « régime » macroniste n’a de sens que si on veut le comparer à une dictature, ce qui n’est pas le cas : Emmanuel Macron a été élu Président de la République par 66% des Français en 2017 et par 59% des Français en 2022. »

Pourquoi faire dire à vos adversaires ce qu’ils n’ont pas dit. Quel aveu de faiblesse pitoyable par lequel vous vous délégitimez tout seul. Nous avons simplement besoin d’un climat politique où les conditions de la démocratie, le pilotage économique et social du pays, les fondamentaux de nos relations extérieures puissent être discutés à partir d’informations fiables et partagées pour que la diversité des points de vue puissent s’exprimer autrement que dans des traquenards électoralistes entretenus et accompagnés par des médias et des instituts d’opinion à la solde des oligarques qui vous imposent leurs priorités et lignes rouges par la puissance que vous leur avez offert. Qui croyez-vous qui n’a pas encore compris ? Vous salissez la politique dans l’espoir que la peur, la résignation, l’écoeurement, le sentiment d’impuissance, l’abstention vous sauveront la mise une fois de plus.

Non, nous ne tomberons pas dans vos provocations à répétitions.

Nous sommes en train de nous réveiller une bonne fois pour toute, nous ne sommes plus vraiment en démocratie et paradoxalement nous allons nous servir de ses outils volontairement biaisés par une coalition de politiciens, hauts fonctionnaires et d’oligarques contrôlant maintenant l’essentiel des médias et instituts d’opinion qui manipulent des institutions qui ne permettent plus l’émergence d’une responsabilité démocratique et des fonctionnements qui la rendent possible.

Heureusement il y a un remède : D’une manière générale, respectons et soutenons ceux qui respectent leurs engagements et dont les paroles correspondent à leurs votes effectifs, ici ou au parlement européen plutôt que ceux qui ont l’habitude, comme une seconde nature, de s’y dérober au gré des circonstances comme des caméléons et qui remplacent des promesses non tenues par d’autres promesses. Et qui arrivent à se glisser entre les gouttes grâce à notre abstention alors que nous pouvons les balayer en votant à nouveau. Soyons donc résolument présents à toutes les élections si nous voulons un jour pouvoir participer à une démocratie fondée sur un citoyen correctement informé avec les moyens politiques de se faire respecter et des mandants responsables politiquement. Parce qu’en réalité nous sommes arrivés au point de bascule entre celle-ci et un autoritarisme renforcé en préparation dont tous ces comédiens qui vous accompagnent sont les instruments.

Mise en garde aux plus jeunes d’entre nous et à ceux qui appartiennent aux classes populaires. Notre abstention est notre chaîne autour du cou qui permet à une minorité de s’imposer et notre vote la clef qui permet d’y mettre fin. À chacun d’assumer ses responsabilités.

 


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