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Commentaire de SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

sur Pauvres motards !


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https://www.legrandsoir.info/julian-assange-la-farce-des-assurances-diplomatiques-etatsuniennes.html

Julian Assange : La farce des assurances diplomatiques étatsuniennes
Craig MURRAY

Les États-Unis ont maintenant, à première vue, produit la note diplomatique donnant les deux assurances requises par la Haute Cour pour permettre la poursuite de l’extradition de Julian Assange. L’assurance que Julian Assange sera autorisé à invoquer le premier amendement pour sa défense est un sophisme d’une faiblesse flagrante.

Vous pouvez lire mon analyse de l’arrêt de la Haute Cour sur le droit d’appel d’Assange ici.

Permettez-moi d’abandonner l’assurance contre la peine de mort. Je suis sûr qu’elle sera acceptée par la Cour. Les États-Unis n’ont pas besoin d’exécuter Julian, ils peuvent l’incarcérer à vie dans un minuscule tombeau de béton, sous une privation sensorielle extrême, comme un terrible avertissement mort-vivant à tout journaliste qui pourrait révéler leurs crimes.

Si cela devait s’avérer gênant, il pourrait à tout moment le même sort qu’Epstein ou Seth Rich. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un gouvernement qui a comploté pour le kidnapper et/ou l’assassiner, comme cela a été plaidé et n’a pas été nié devant le tribunal.

L’assurance requise sur la protection du premier amendement est mal comprise par presque tous ceux qui en font état, et la note diplomatique américaine cherche à tirer parti de cette confusion.

La Haute Cour a estimé que le premier amendement offre les mêmes protections que l’article X de la Convention européenne des droits de l’homme et que, par conséquent, les droits de M. Assange au titre de la Convention seront protégés s’il est autorisé à invoquer le premier amendement comme moyen de défense devant un tribunal américain. La Cour n’a pas demandé l’assurance qu’un tel plaidoyer aboutirait. L’article X de la CEDH est lui-même truffé d’exceptions autoritaires, notamment en matière de sécurité nationale.


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