Vous écrivez :
« Oui, le groupe est bien une entité parfois dangereuse »
C’est un peu brut de décoffrage comme
point de vue.
Pour ceux qui s’intéressent à la
dynamique de groupe il faut distinguer les groupes primaires et les
groupes secondaires.
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Les groupes primaires impliquent
une permanence des liens, des relations affectives pouvant devenir
fortes et généralement l’émergence de normes de communication La
sympathie et le sentiment d’association sont tellement forts qu’ils
amènent à se définir comme un « nous » : dans un groupe
primaire, « la solidarité et l’obtention d’avantages réciproques
y sont spontanées, non calculées ».
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A l’inverse, les groupes
secondaires sont caractérisés par une formalisation des rapports
humains, comme par exemple au sein d’une structure de travail ou
dans un gand, de la bande de voyous à la mafia organisée. La
différentiation des fonctions peut y être induite par des règles
formelles et souvent orientés par des objectifs communs, lesquels
nécessitent l’accomplissement de tâches.
Dans les deux cas, un groupe est plus
que, ou plus exactement, différent de la somme de ses membres. Il a
sa propre structure, ses membres ont un but commun et des relations ,
amicales ou conflictuelles avec d’autres groupes.
Les groupes dont vous parlez sont des
hordes ou, au mieux, des meutes, souvent manipulées.
Votre conception du groupe est pour le
moins réductrice.