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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Gaby ! Oh Gaby ! Gabriel Attal, l'Homme sans qualités ou la mise en orbite d'un imposteur


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 10 janvier 23:57

Suite et fin

Socialaud n’est pas une situation d’avenir, autant se macaroniser

Avec le flair que doit posséder tout bon arriviste pour détecter les crapules qui peuvent lui servir de marchepied, il quitte ses amis socialauds éplorés par tant d’ingratitude pour s’inscrire à «  En Marche arrière toute » le parti sorti de nulle part de Macrounette, porté sur les fonds baptismaux de Soros et du Nouvel Ordre Mondial.

Ce choix lui vaut l’investiture et l’onction présidentielle aux législatives de 2017 où, surfant sur le dégagisme en vogue, sa jeunesse insolente lui permet de terrasser sans peine des vieux croûtons rassis.

Sans doute, croyant lui faire un compliment, un pisse-copie de l’Immonde le présente comme un janissaire dévoué corps et âme au chef de l’État, ne dépendant que de lui et ne rendant de comptes qu’à lui. Ne lui a-t-on pas signalé que les janissaires étaient châtrés  ? Voilà ce que c’est d’avoir supprimé l’histoire événementielle des programmes scolaires.

Dès lors, Gabynette va crouler sous les invitations des merdias flagorneurs. Son passé de « gauche pour les riches » les rassure. Son absence de convictions convient à ces girouettes. Sa proximité avec le dictateur fantasque les impressionne. Parce que, sinon… Il est jeune, bien fringué et cause avec aisance. Certes… Mais il n’est pas plus coruscant que Jordan Bardella ou François-Xavier Bellamy qui ne bénéficient pas de tels tours de faveur avec autant de ferveur.


Après le spectacle médiatique, les juteuses sinécures

En 2018, la gloire lui fait du pied. Il est nommé sous-ministre de l’Inéducation anti-nationale à 29 ans. Blanquer est toujours ministre, mais plus pour longtemps.

Comme Méric, le héros du Littératron, Gabynette va briller de tous ses feux dans des domaines où il est d’une ignorance crasse, sous le regard langoureux de Brichel et de sa femme, sonorisé par les applaudissements et les hourras de la clique des fayots dégénérés de la Ripouxblique.

Le gamin s’occupe un peu de tout, en dehors de son champ d’incompétence, droit, immobilier, successions, armée. Un comportement de voisin pique-assiettes qui a le don d’exaspérer ses distingués collègues. Et lui vaut un purgatoire de porte-parole du gouvernement où il devra se contenter de lire des communiqués.

En 2022 le revoilou ministricule, cette fois des Comptes publics, domaine dans lequel il n’a ni formation ni expérience. Mais qu’importe, il présente toujours bien et cause avec sérieux comme s’il connaissait son sujet… Et le job lui donne accès au très fermé club Bilderberg où les banksters réorganisent le monde selon leurs intérêts. Un ambitieux docile, comme Macron naguère, peut y trouver des commanditaires.

Puis, tel un moteur fusée boosté aux propergols, Attal sera pour quatre mois ministre de l’Inéducation et des profs sacrifiés, avant de piquer la place de la Bornée qui, il faut bien le reconnaître, manquait singulièrement de classe. Mal fringuée et tronche en biais, elle avait l’air d’une dame-pipi. C’est mortel dans la politique-spectacle.

Le jeunot avait toutes les qualités pour présenter un jeu télévisé, une émission de télé réalité, ou bavasser sur une chaîne de désinformation continue. Son nouveau petit boulot devrait lui permettre d’exploiter tous ses talents. La loi de Parkinson est de son côté.

Pour simplifier : moins il y a de travail à faire, plus on embauche des parasites. Moins il y a de décisions à prendre, plus on crée des comités et des sous-comités d’étude et de réflexions. Et plus on aurait besoin de véritables experts au sommet de la hiérarchie, plus on nomme des béotiens, des imbéciles ou des incapables qui ne feront pas de concurrence au chef suprême. Lui même « marcheur » complètement à côté de ses pompes.

J’emprunterai ma conclusion à Robert Escarpit : «  On mesure la réussite d’un homme politique au nombre de millions qu’il gaspille, comme on mesure celle d’un général au nombre de soldats qu’il fait tuer » .

Christian Navis


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