@ddacoudre
suite
2 :
Pouvons-nous regarder le
système capitaliste et son organisation monétariste, comme un
vecteur de l’évolution humain ?
Pour
répondre à cette question, je nous invite à repenser au processus
d’invariance d’échelle et à imaginer les humains comme des
cellules. Ces cellules humaines, par nécessité où, par sens de la
propriété, disposent d’un territoire économique qu’elles
défendent, afin de satisfaire à leurs besoins. Elles se sont
regroupées dans une organisation cellulaire ou une société
cellulaire fabriquant des enveloppes protectrices que l’on appelle
les frontières d’États, offrant la protection d’une zone de
ressource, mais également qui les isolent des autres groupes de
cellules identiques à elles.
Dans
leur isolement, elles développent des spécificités internes
qu’elles considèrent comme étant leurs caractères culturels,
leurs ADN culturels. Pourtant, il survient un moment où ces
organisations cellulaires doivent évoluer, car leurs cellules
prolifèrent. Et leur évolution va dépendre du message qu’elles
auront développé, de la structure qu’elles auront prise, et des
moyens d’expansion qu’engendrera son organisation cellulaire. En
quelque sorte, leur ARN culturel. Celui qui a mémorisé les
conventions structurelles acceptées transportent la formation d’un
ADN identique à l’extérieur, nous appelons cela la colonisation.
Ainsi,
nous pouvons considérer que l’ADN est la représentation de
l’organisation cellulaire humaine, et qu’il se compose des
diversités culturelles environnementales, auxquelles l’ARN
veillera, en faisant en sorte que le message soit toujours le même,
pour que la duplication cellulaire soit toujours identique et
recompose la même diversité culturelle. Si nous rapportons cette
construction analogique au système capitaliste et que nous
considérons que ce système est l’ADN, il convient de rechercher
ce qui constitue l’ARN qui
lui permet de reproduire toujours le même schéma. De sorte que si
nous voulons que le capitalisme se socialise, ce n’est pas à ses
masses monétaires qu’il
faut toucher, puisque celui-ci et l’ADN qui se recomposent en
fonction du message structurel, mais à ce qui veille au respect des
ordres qui l’organisent, c’est-à-dire son ARN. En cela, nous
rejoignions la théorie d’Albert Jaquard qui explique qu’une erreur
d’ARN a introduit l’évolution.
Ce
qui veille à cela n’est rien d’autre qu’une codification que
nous appelons le plan
comptable, le schéma structurel dans lequel nous avons rationalisé
nos relations de travail après les avoir qualifiées et qualifiés.
Un plan comptable qui a axiomatisé nos relations économiques, et
les conditionne. Ainsi, quel que soit l’idéal que nous puissions
envisager, si nous l’inscrivons dans une structure dont la fonction
est de dégager du capital, nous n’aurons donc en rien modifié
dans le système capitaliste de ce qui nous chagrine. Étant que tous
ceux qui concourent à la richesse s’en trouvent, dans une
espérance illusoire, inégalement pourvue, ou exclue. Pour
poursuivre l’analogie, nous savons que ce sont les enzymes qui vont
structurer la fiabilité de l’ARN messager. Ces enzymes sont : les
apprentissages, les connaissances et les savoirs qui vont élaborer
l’ARN messager, que nous avons codifiés dans nos relations
économiques au service de l’égo, où dans les regroupements
d’humains il s’impose, par la force du dominant avec son épée,
comme il y a 9000 ans, ou par les dominants systémiques que nous
avons créées aujourd’hui.
Ainsi
cet ADN monétariste qui prolifère, produit des déchets et
empoisonne en les rejetant dans son environnement toutes les autres
espèces et menace la planète Terre, tout en présentant son ARN
comptable comme seul messager valable du message initial, en
s’appuyant sur les lois naturelles. Le système capitaliste peut
donc, tout en conservant l’utilité de concentration du capital, se
comptabiliser de manière différente et donc se trouver un rôle
socialisant, sans passer par la forme étatique concentrationnaire
qu’ont connue les pays socialistes (je m’en suis déjà
expliqué). Il suffit pour cela que nous codifiions différemment
notre égocentrisme, pour que dans le plan comptable l’activité
humaine ne soit pas une charge, mais une richesse. Pour que le
travail ne soit pas un coût, mais un produit, pour que ce ne soit
pas nos projections égocentriques instrumentalistes » qui nous
dirigent seulement, mais aussi la raison de notre intelligence.
cordialement à la fin de l’année je pense qu’il sera sur mon blog.