@AmonBra
Le propos de l’article,
ici, n’est pas de juger de l’issue du conflit, mais de la manière dont les médias
et la classe politique française le « gèrent » en termes de
communication.
Il s’agit de savoir s’il
est utile et nécessaire, ou non, de dissimuler la réalité de la violence du
conflit.
Ce qui rejoint assez
le propos de l’article de « Fanny », sur le thème : « journalisme
ou « story-telling » ».
Bien évidemment, on ne
peut pas séparer le processus de son objet, qui est ici la question du
colonialisme sioniste et donc, de fait, du soutien qu’il reçoit, pour l’essentiel, des médias
français.
Ce qui n’est pas du
tout clair, dans votre propos, outre le fait que vous vous éloignez du sujet « médiatique »,
c’est que vous passez constamment de la notion de lutte anticoloniale à celle
de lutte interethnique et même ouvertement « raciale ».
Pour mémoire, les
luttes interethniques entre ethnies noires ont continué, en Afrique du Sud, en « parallèle »
de la lutte de décolonisation, qui, elle, a finalement transcendé non seulement
ces luttes, mais aussi la lutte interethnique « noirs Vs blancs ».
Il semble
historiquement prouvé qu’avant l’émergence de l’entité sioniste il n’y avait
pas de lutte interethnique ou « raciale » entre palestiniens et
juifs, en Palestine.
Il est possible, et
sans doute même probable, qu’une partie des juifs préféreront quitter une
Palestine « désionisée », mais une autre partie, notamment celle enracinée depuis l’époque
antérieure, ne se sentira pas nécessairement concernée par ce futur « nouvel
exode ». Si vous voulez faire un « parallèle » avec la situation
au moment de la décolonisation de l’Algérie, pourquoi pas, mais faites le
franchement, et de manière documentée.
Personnellement, en
tant qu’athée matérialiste dialectique, je n’ai pas de sympathie particulière
envers une ethnie plus qu’une autre, et encore moins, envers une communauté
religieuse plus qu’une autre : je cherche simplement à comprendre ce qui
se passe dans le monde du XXIème siècle, et comment il évolue, notamment par
rapport au siècle précédent, qui est donc, par la force des choses et pour l’essentiel,
le mien !
Personnellement, en tant que blogueur, je suis d’abord et avant tout l’ennemi du « non-dit ». Merci donc, d’éviter
les ambigüités et les sous-entendus, si vous souhaitez continuer à commenter,
car, même si je partage une grande partie de ce que vous exprimez, voire même l’essentiel,
c’est néanmoins votre mode d’expression peu clair qui paraît tout à fait inapproprié et qui peut donc logiquement mener à ce que je bloque la suite.
Luniterre