Pourquoi pas, c’est même un bonne chose, mais mieux vaudrait d’abord s’assurer que la DGCCRF en a les moyens. Il faudra déjà mettre en place concrètement le dispositif, former le personnel, configurer les logiciels, informer voire aider les restaurateurs, et surtout mettre en place les contrôles. On voit bien que la DGCCRF a déjà beaucoup de mal à faire respecter le respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire de base, que les contrôles sont sporadiques au mieux, que les peines encourues sur le papier sont élevées mais rarement appliquées, Donc déjà procéder par ordre... Sauf qu’en France on aime bien lancer des trucs en l’air sans se soucier de comment ça retombe...
Par ailleurs, soit dit en passant, le fait maison, c’est très bien, mais ne garantit ni un meilleur goût ni une meilleure propreté de l’établissement, ni des pratiques saines. Ainsi, le roi de la sardine en bocal maison a-t-il pu opérer dans son resto bordelais pendant des années sans qu’à l’évidence aucun contrôleur (s’il y en a eu), n’ait songé à vérifier la légalité de la stérilisation. Jusqu’à la mort d’une cliente malchanceuse, et là, branle-bas de combat, on sort l’artillerie, on détruit tous les stocks, on se remue....
PS : le client avec un peu de bon sens peut tout à fait voir si la carte est composée de plats maison ou pas. Longue et recherchée ? Méfiance. Courte et simple ? Ca roule.