@alinea
« lui qui vient de sapiens sapiens, ils ont changé de focal depuis ! »
« ils » (nous) ont changé de focale il y a environ 10 000 ans quand ils sont passés de l’activité de chasseurs-cueilleurs à celle d’agriculteurs-éleveurs
le problème n’est pas de manger les animaux, mais de les exploiter, les élever dans le but de les tuer, les castrer et les faire travailler, comme les chevaux esclaves avant la mécanisation. le mot « capital » vient de « chepetel » : la richesse se comptait au départ par le nombre de t^te du troupeau d’un propriétaire. l’élebveur (et non pas sapiens saopiens a décidé que les animaux pouvaient être la proprié de certains et pas d’autres (lesquels ont en fait un statut équivalent à celui des animaux en cas d’esclavage toujours existant)
le problème n’est pas de manger des fruits et légumes, mais d’exploiter la terre (on dit « exploitation » agricole), de modifier les paysages et les biotopes, d’éradiquer des plantes dites « mauvaises » (herbes), et de décréter qu’une partie du territoire est la propriéte de quelqu’un qui possède en plus tous le bâtiments qui sont dessus, dont des usines où il peut exploiter les esclavec plus ou moins affranchis en consentants
le passage d’erectus à sapiens a été moins déterminant pour la rupture de l’évolution que le passage de l’économie de subsistance à l’économiede de production élargie fondée sur la propriété privée et l’exploitation qui permet de réaliser des profifs qui, avec le système d’héritage, s’accumulent de génération en génération et permettent de financer un contrôle social strict
la question est de savoir où est la limite et quand le chateau de cartes va s’écrouler