@Eric F

Il ne me semble pas que l’occident soit intrinsèquement d’idéologie fasciste pas plus que la Russie ne serait intrinsèquement d’idéologie stalinienne.

Je ne pense pas que l’idéologie occidentale soit intrinsèquement fasciste, je n’y survivrais pas moi-même mais j’aime mon pays et j’y vis très bien.
Cependant la démocratie est un combat de tous les instants et il y a longtemps que la démocratie est morte faute de combattants, trop de gens pensent que la démocratie est acquise et se laissent bercer par les discours. Ce qui ne veut pas dire que tout est perdu, pas encore, mais que la tendance est très marquée vers un reflux des aspects démocratiques. Je ne jette pas la pierre à un dirigeant plus qu’un autre, c’est bien plus historique que ponctuel ; je pars du principe que rien n’est totalement spontané.

Je suis d’accord avec vous sur le fait que dans l’occident nous y vivons bien en temps de paix malheureusement il y a de moins en moins d’instants de paix (paix extérieure mais aussi intérieure). Si je reste sur une perception autocentrée, je laisserais dire que c’est quand même mieux qu’ailleurs. Je reste cependant, et cela est mon problème, analyste dans l’histoire et faire subir à la société actuel ce qui était considéré comme dictatorial il y a quelques temps me préoccupe plus que me rassure. Je sépare donc dans ma pensée le confort de vie de tout autre concept politique, il reste qu’il fait bon vivre en France. Mais il fait bon vivre aussi dans des pays que nous considérons comme des dictatures (chine par exemple), et beaucoup de nos concitoyens sont allés en Chine pour y vivre, même si il est évident que ce n’est pas pour des raisons politiques ; j’ai moi-même été sollicité pour y aller pur construire une filiale industrielle en Chine.

Concernant l’Ukrraine, oui elle est composite et de constitution récente, alors que la Suisse l’est depuis des siècles. Mais le problème est qu’elle se situe entre deux blocs géopolitiques : occidental et pan-russe.

En effet, cela est plus compliqué que ne laisse entrevoir nos médias. Cependant, mon article centre principalement de débat sur le fait qu’aujourd’hui nous défendons ouvertement ceux qui défendent une forme de nazisme, au moins du nationalisme intégrant le nettoyage ethnique. Est-ce bien raisonnable pour des démocraties autoproclamée ?

La composante ukrainienne non fasciste est la partie russophone, celle qui aujourd’hui se bat du côté des russes. C’est cela aujourd’hui l’enjeu ukrainien et cela me préoccupe. Sommes-nous réellement du côté du bien ? Sans pour autant considérer que la Russie est du côté du bien