Point sur la guerre en Russie
1/2
L’ennemi montre aujourd’hui d’autres vidéos de son intrusion du dimanche : contrairement à ce que nous pensions jusqu’ici, il avait engagé des chars (des T-80) pour se balader en périphérie de Novaya Tavolzhanka, en province de Belgorod.
L’ennemi continue de prétendre que son offensive est en cours. Celle-ci correspond en ce 6 juin à des progrès à Artemovsk et à faire se déployer ses fantassins devant Novodonetsk,
qu’il vient de perdre, à l’Est du saillant de Velikaya Novosolka : on
suppose un changement de tactique, Kiev se serait rappelée que
l’infanterie est importante pour contrôler le terrain, surtout urbain.
Peut-être
que Kiev attend que le réservoir du barrage de Novaya Kakhovka se «
vide » pour avoir la sérénité de poser ses pontons en aval : tant que
les vannes étaient contrôlées par l’armée russe, et que le réservoir
était plein, la partie russe disposait d’un outil gratuit et efficace
pour balayer l’ennemi en aval. Dans quelques dizaines d’heures, le
réservoir aura perdu ce potentiel, et les vannes sont déjà détruites.
C’est une des nouvelles réalités tactiques à prendre en compte pour les
deux parties, qui s’ajoute à la destruction des champs de mines russes,
et une éventuelle prise d’initiative judicieuse.
C’est ce que doit laisser supposer la communication ennemie,
qui s’agite beaucoup pour tenter d’expliquer qu’« après l’effondrement
des vannes, c’est terminé, aucune offensive ennemie n’est plus possible à
travers le Dniepr, les forces russes vont pouvoir aller se
repositionner loin dans le Donbass ». La propagande de l’OTAN prend les gens pour de vrais abrutis.
Toujours au sujet de l’événement de Novaya Kakhovka, l’ennemi s’est montré extrêmement réactif ce matin, pour mener des attaques psychologiques contre la population en Crimée,
appelant les téléphones criméens pour semer la panique en se faisant
passer pour les centres d’appels des services d’urgence russes. Les
thèmes des appels : pénurie d’eau, contamination radioactive, évacuation
de la Crimée, inondations, étaient tous faux, et la population locale est très habituée à cela, à la différence de celle des provinces russes au nord de « l’Ukraine », donc ça n’a pas fonctionné, les Criméens sont sereins.