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Commentaire de amiaplacidus

sur Espagne, Europe, Occident quel chemin pour la gauche ?


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amiaplacidus amiaplacidus 3 juin 2023 11:30

L’auteur écrit : « Face à la bascule à droite de l’Europe, comment la gauche peut-elle retrouver son âme, et réveiller les abstentionnistes ? ».

Peut-être en cessant de soutenir des revendications sociétales, wokisme et autres futilités, qui ne concernent véritablement qu’une classe de privilégiés, les bobos de la petite bourgeoisie.

Et en revenir aux fondamentaux de la gauche : défense des prolétaires contre l’avidité de la bourgeoisie.

Parce que, Warren Buffett a raison lorsqu’il dit, cyniquement : "Il existe bel et bien une guerre des classes, mais c’est ma classe, la classe des riches qui fait la guerre et c’est nous qui gagnons« .

Et c’est la faute de la »gauche« actuelle si cela arrive. Coupable d’avoir abandonné la lutte des classes pour se transformer en service social du capitalisme, transformation qui l’a conduite à devenir un allié objectif de la bourgeoisie.

Autre faute, avoir laissé répandre la fausse notion de »classe moyenne« , alors qu’il n’existe que trois classes en fonction de son rapport aux moyens de production :

La bourgeoisie, qui possède les grands moyens de production, emploie les prolétaires et s’octroie la plus-value dégagée par ces prolétaires, ne laissant à ces derniers que le nécessaire pour survivre et se reproduire (il faut bien que renouveler le stock de prolétaires). Cette bourgeoisie accapare l’essentiel des richesses mondiales et n’est qu’une classe parasite.

La petite bourgeoisie, qui possède ses propres moyens de production et n’emploie pas, ou très peu, de prolétaires. Cette classe pense que ses intérêts sont liés à ceux de la bourgeoisie, alors qu’il n’en est rien. Par exemple, un médecin libéral n’a absolument pas les mêmes intérêts qu’un gros actionnaire du CAC40.

Les prolétaires, l’immense majorité, qui ne possède aucun moyen de production et qui ne peut compter que sur sa force de travail, intellectuel ou physique, pour survivre. La seule force des prolétaires, c’est son nombre et sa capacité de travail. Un bourgeois sans prolétaires, ne sachant rien faire d’utile (une image, même pas cuire un œuf au plat), est condamné à dépérir rapidement. Mais pour que ce nombre soit efficace, il faut que les prolétaires soient unis, et c’est encore la faute de la  »gauche« actuelle, de diviser les prolétaires.

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Le malheur, c’est qu’à cause des innombrables fautes de la »gauche" actuelle, les prolétaires portent au pouvoir des suppôts de la bourgeoisie, droite et extrême-droite.

Politique suicidaire de la part des prolétaires. Il suffit de voir comment sont traités ces prolétaires dans l’illibéralisme, par exemple en Hongrie. En comparaison, l’entreprise actuelle de démolition sociale de Macron n’est que pipi de minet avec ce qui se passe en Hongrie ou en Pologne. Il est vrai que la feuille de route de Macron, c’est de préparer l’avènement de l’illibéralisme.


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