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Commentaire de SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

sur Elisabeth Borne - Le Pen et Mélenchon : « la même ambiguïté vis-à-vis de Vladimir Poutine »


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https://www.nextinpact.com/article/71773/profitant-dun-conge-adjudant-chef-aurait-illegalement-valide-300-techniques-renseignement

Un membre de la cellule « renseignement » de Matignon aurait validé 300 demandes de techniques de renseignement sans les soumettre au cabinet du Premier ministre, révèle Mediapart. En réaction, la cheffe de la cellule qui a alerté ses supérieurs aurait été renvoyée, tandis que le fautif aurait été promu.

La cheffe de la cellule « renseignement » de Matignon aurait été renvoyée pour avoir dénoncé au procureur de la République la validation par son adjoint de 300 demandes de techniques de renseignement sans qu’elles aient été soumises au cabinet du Premier ministre, révèle Mediapart.

«  D’après le signalement au parquet de Paris, il s’agissait de données permettant l’identification de propriétaires de numéros de téléphone, de cartes SIM, d’adresses mail, mais aussi de factures détaillées (les fadettes), qui comportaient la liste des contacts, l’historique de l’envoi et de la réception de mails et enfin des données de localisation (les zones d’émission et de réception d’une communication, la liste des appels transitant par une antenne-relais, la localisation des portables en veille)  », expliquent nos confrères.

Les demandes formulées par les ministères (au nom des services de renseignement) doivent en effet d’abord être vérifiées, et validées, par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), puis confirmées par le cabinet du Premier ministre.

Composée de trois gendarmes habilités au Très Secret Diamant (l’habilitation maximale), la cellule «  renseignement  » de Matignon est précisément chargée de transmettre les demandes reçues de la CNCTR à l’une des trois personnes au sein du cabinet ayant la délégation de signature du premier ministre, à savoir son directeur de cabinet, le conseiller aux affaires intérieures et le conseiller technique aux affaires intérieures. Le but : que ces demandes soient contresignées et transmises au groupement interministériel de contrôle (GIC), chargées de les mettre en application.


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