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Commentaire de velosolex

sur Des avions US pour l'Ukraine - A quand la bombe atomique ?


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velosolex velosolex 22 mai 2023 22:09

@GoldoBlack
Les popov veulent nous faire peur : Vendredi 19 mai, le secrétaire du Conseil russe de sécurité, Nikolaï Patrouchev, a affirmé à la presse nationale qu’un « nuage radioactif » dériverait vers l’Europe à la suite de la destruction, une semaine plus tôt, de sites de stockage « de munitions à l’uranium appauvri fournies par l’Occident à l’Ukraine »

Ce qui a été démenti bien sûr par les relevés.....La peur, voilà la grande arme du kremlin, après la propagande, sont alliée...
Les temps sont devenus étonnants. Internet qui ne sert que de courroie de transmission aux trolls du kremlin pour soutenir un projet génocidaire. 
Une trentaine de missiles par jour sur les civils, des territoires entiers dévastés, et impropres à la culture, voilà la coopération de Poutine en un monde meilleur, et au déréglement de la planète....
Lu hier sur Libération, qui parle de cette guerre souvent au niveau du civil ou du combattant de base, versant humain profond, un article étonnant sur une vieille femme Ukrainienne se cramponnant à sa ferme menacée par les bombardement. J’en met un extrait, ça me console des abrutis. 

Dans un village fantôme d’Ukraine, la vieille dame et la guerre

Extrait :
« Fichu rouge bordé de motifs fleuris dans les cheveux et sandales roses aux pieds, l’ancienne travailleuse agricole déborde d’énergie et n’arrête pas de parler, arborant constamment un large sourire édenté. Malgré des conditions plus que précaires, l’irréductible explique fièrement qu’elle continue de vivre dans ce village fantôme, sous le sourire amusé de son beau-fils, Andry, de passage pour couper les herbes du terrain. Comment fait-il, alors que la zone est bourrée d’explosifs, d’obus et de cassettes de sous-munitions ? Hanna fait un aller-retour dans sa maison et en sort avec un petit détecteur de métaux. Un appareil qui n’a rien de militaire, et dont la simplicité conduit à douter de son efficacité. Mais les tentatives de la dissuader n’en font rien, la babouchka sort de la route et entreprend d’arpenter les hautes herbes en face de sa maison, les balayant avec son bidule métallique, cette fois-ci sans rien trouver. Les démineurs sont déjà passés pour récupérer les explosifs qu’elle avait détectés. A quelques mètres de son potager, des restes de roquettes d’artillerie sont encore fichés dans le sol.L’année dernière, alors que l’armée russe pataugeait sur ce qui était alors le cœur du front, la paysanne a d’abord refusé d’évacuer, comme beaucoup de personnes âgées. Elle raconte que les Russes, des « créatures », ont occupé brièvement sa maison et volé sa nourriture. Puis, arpentant son terrain, elle montre les positions ukrainiennes, « leurs gars », à qui elle apportait café et cigarettes. Des restes de tenues militaires déchirées et de filets de camouflages traînent encore sur le sol. En août, après plusieurs mois de guerre, elle se résout à s’en aller : « Pendant les combats, je continuais de planter mes pommes de terre. Le fait que je reste faisait beaucoup pleurer ma fille »...


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