• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Aristide

sur Prudence dans les pâturages d'estive


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Aristide Aristide 18 mai 2023 11:22

@Fergus

Votre lien ne fonctionne pas.

C’est un lien direct vers un PDF de l’Insee

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1371925/donsoc06zu.pdf

Je maintiens qu’il y a de nombreux randonneurs dans les populations rurales. Et cela jusque dans ma propre famille.

Il ne s’agit pas de nier la présence de populations rurales, mais ce document démontre que la grande majorité des randonneurs appartiennent à la classe moyenne, aisée et citadine, et âgée de plus. Ces populations sont en recherche de dépaysement et d’exercice. Manque d’exercice qui n’existe pas chez les classes laborieuses et les paysans. Assez logique somme toute.

Je parle là des randonneurs, pas de ceux qui se baladent le dimanche pour sortir et prendre l’air.

Pour revenir aux chiens, le problème posé par les patous serait réglé si les bergers les remplaçaient par d’autres chiens, tout aussi efficaces. Il y a eu avec cette race une effet de mode.

C’est vrai qu’il faudrait que l’on choisisse les chiens en fonction de leur compatibilité avec les randonneurs, vous êtes assez .. egocentrée non ? Votre remarque est assez symptomatique de votre vision écologiste  ! Les vrais sont ceux qui vivent de la nature, la cultive, la protège, et surtout savent ce qu’elle est vraiment : dangereuse et surtout sans aucune concession. 

Une efficacité prouvée, notamment en ce qui concerne les vautours qui débarrassent les espaces des brebis mortes.

Le problème est que la France est très peuplée et tous les équilibres que l’on pouvait trouver dans des milieux naturels, n’existent plus depuis longtemps.
Un exemple, la présence du loup dans les milieux agricoles pose des problèmes dans tous nos pays européens. Même si certains pays acceptent plus facilement leur présence. Ces mêmes loups ont été réintroduits au Yellowstone, leur impact sur les populations de cervidés vue comme un problème au début a été réexaminée. La diminution du nombre de cervidés a entrainé une régénération des prairies, limitant l’érosion naturelle, impactant les cours d’eau, etc. Une sorte d’équilibre naturel a été retrouvé. Mais les observateurs sont prudents, il faut du recul et ce n’est pas sur quelques années que peuvent être jugés de tels bouleversements. . 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès