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Commentaire de BOLLORé... Président !

sur Arménie, mon amour !


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DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine BOLLORé... Président ! 26 avril 2023 14:42

@njama

Salut, je peux légitimement me demander à quoi tu joues... d’un commentaire à un autre variant selon l’Article concerné !
Comme le Français de base ne va pas chercher à savoir ni à comprendre, ce n’est pas grave ( c’est si loin l’Arménie !). Il a bien fallu 80 ans de présence en France pour que les autochtones se rendent compte qu’ Aznavour n’était pas le seul arménien de France smiley
Pour venir à nos moutons :
C’est la première fois que je lis la version de ce Vicomte des Coursons... j’ai apprécié les quelques annotations critiques d’un lecteur anonyme dans la marge smiley.
Si je comprends bien, les Arméniens d’Anatolie ( qui ne s’est appelée Turquie qu’à partir de 1923 !!! ) n’étaient pas si malheureux que cela, les Kurdes pas tout le temps méchants et les Turcs des brimés qui étaient seuls autorisés à porter une arme et à accomplir le service militaire. Pauvres turcs, pauvres kurdes...
Tu devrais t’intéresser au différent entre le Général Antranik et le Général anglais Thomson... pour voir à quel point le Gvt anglais « soutenait » la cause des Arméniens.
Citation pour citation :
Un extrait d’un recueil de 15 Conférences données à l’Académie de la Musique de Philadelphie, à partir du vendredi 10 décembre 1920 au soir, résumant pour le gotha de la Ville, les Conférences de la Paix de Versailles ( 1918-19 ).
(traduit par mes soins)
The Armenian Problem and the Disruption of Turkey :
.../
L’accord Sykes-PIcot définit les avantages que l’Empire britannique et la France tireront de la dissolution espérée de l’Empire turc. La zone de contrôle total français a donné aux dirigeants de la politique du Proche-Orient de la France ce qu’ils désiraient principalement, le contrôle sur la production potentielle de coton de la Cilicie, sur la section centrale du chemin de fer de Bagdad, et la richesse en cuivre réputée des mines d’Arghana Maden de l’Arménie inférieure. Dans l’Accord tripartite entre la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, qui a été signé le même jour que le traité turc et qui en fait essentiellement partie, cette zone est en fait livrée à la France comme une sphère d’intérêt particulier. La politique britannique dans la formulation du traité Sykes-Picot a été dictée, semble-t-il, par trois considérations :
- la nécessité de contrôler la sortie de la Mésopotamie dans le golfe Persique comme un point de danger dans
la frontière défensive de l’Inde,
- le besoin de coton brut pour les métiers à tisser de Manchester et,
- la nécessité d’un approvisionnement suffisant en pétrole pour les utilisations de la marine britannique. La sphère de contrôle britannique en Mésopotamie, telle que délimitée dans le traité Sykes-Picot, peut être
défendue comme ayant une sorte de justification géographique et ethnique. La zone française défie toutes les lois connues d’unité géographique, ethnographique et linguistique que pourrait citer quiconque serait tenter de la justifier.

(...)
Lors de la Conférence de paix, les principales délégations du Proche-Orient présentes tout au long de la longue période des négociations de paix étaient : les Grecs, dirigés par Venizelos, perspicaces, infatigables
et d’apparence innocente ; la délégation arabe, dirigée par Emir Feisal, un jeune homme sincère, et une figure imposante et séduisante dans sa coiffure arabe et ses robes fluides ; la délégation sioniste, conduite par le
docteur Chaim Weizmann, avec l’aide d’un certain nombre de représentants américains et britanniques compétents ; deux délégations d’Arméniens, celle de l’Arménie turque, dirigée par l’étrange figure, Nubar
Pacha, un riche égyptien propriétaire foncier, et celui des anciens sujets de l’Arménie russe, sous la direction d’un poète et romancier distingué, Avetis Aharonian.

(...)
C’est le consensus des missionnaires américains, qui le connaissent à travers et à travers, des archéologues américains, britanniques et français qui ont travaillé pendant des années à ses côtés, des marchands britanniques qui ont fait du commerce avec lui, des soldats britanniques qui se sont battus contre lui, que le Turc d’Anatolie est aussi honnête que n’importe quel autre peuple du Proche-Orient, qu’il est un fermier travailleur, un combattant courageux et généreux, doté d’un instinct chevaleresque. Il va de soi que ces caractéristiques et instincts ont été déformés par les effets brutaux de la domination ottomane, tout comme la domination ottomane a brutalisé les peuples des Balkans et continue de brutaliser les Arméniens. De tous ces peuples, ce sont les paysans anatoliens qui ont le plus souffert. Ils ont été enrôlés pendant cinquante ans pour mener les batailles d’un gouvernement dont la corruption a été une puanteur dans les narines du monde. Ils ont été réduits à néant pour payer des impôts pour les guerres du sultan. Les dirigeants Jeunes Turcs, qui étaient, rappelons-le, en grande partie de Turquie européenne, des Juifs et des Thraces musulmans et turcisés, les ont volés aveuglément, devenant eux-mêmes riches et puissants. Ils livrèrent les paysans turcs à la discrétion des maîtres-foreurs prussiens, qui les battirent en soldats. Ces soldats moururent de faim ou de maladie, principalement de choléra, de typhus et de dysenterie, et par milliers, tandis que le blé que leur peuple élevait, était expédié en Allemagne.


William Linn Westermann
a été nommé à la Commission américaine pour négocier la paix et a conseillé le président Woodrow Wilson sur les événements grecs et turcs lors de la Conférence de paix de Paris de 1919 . Il a été membre de l’ Académie américaine du Broad of Trustees de Rome de 1922 à 1933.
Conseiller pour les Affaires turques et chef de Division pour l’Asie occidentale, membre de la Commission américaine pour la Paix !!!

PS : Le mandat américain demandé sur l’Arménie est déconseillé par l’envoyé du Président Wilson à Stamboul, le colonel Haskell, franc-maçon achkénaze favorable à la Turquie et qui fit repousser ce mandat par le Congrès. Le parti achkénaze a joué constamment un rôle extraordinaire dans la diplomatie américaine à Constantinople. De 1889 à 1892, le diplomate américain est Salomon Hirsh, remplacé par Oscar Salomon Strauss, de 1897 à 1900 et de1909 à 1911. Ce dernier devint entre-temps Secrétaire d’État. De 1913 à 1916, c’est Henry Morgenthau, avocat et banquier qui tient la place. (Son fils devint Secrétaire d’État en 1933 grâce à Roosevelt.) Le rabbin Abraham Elkus lui succéda de 1916 à 1919, puis Lewis Einstein, ancien Secrétaire d’État à Paris, Londres, Constantinople et Sofia, suivi du rabbin J. Saül Kornfeld et de l’avocat Lawrence A. Steinherdt…


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