@lecoindubonsens
(Suite)
Sinon, évidemment, cet article fait simplement un constat
qui peut davantage servir d’introduction au sujet du rapport entre dette et
productivité, ce qui est davantage développé dans les articles listés en liens
à la suite, que de prétendre à être par lui-même une étude exhaustive du sujet,
qui nécessiterait carrément un bouquin, en fait.
Rien que le sujet de savoir qui détient la dette, publique
et privée, est un sujet encore plus épineux que de savoir qui détient les
actions du CAC 40…
Du reste, il est manifeste que ce sont en grande partie les
mêmes, qui touchent donc le beurre et l’argent du beurre, à savoir, les
dividendes et les intérêts des dettes !
Concernant la dette publique il y a maintenant, depuis le « Quantitative
Easing », intervention massive des
Banques Centrales sur les marchés secondaires, ce qui renforce évidemment la
dépendance des Etats aux politiques monétaires des Banques Centrales, mais
aussi la dépendance des marchés financiers, alimentés en liquidités par ce
circuit de « revente » via l’intermédiaire des banques d’affaires « classiques »,
etc…
En fin de compte, l’ensemble de la sphère économique,
politique et financière est littéralement « suspendue » aux moindres
décisions des Banques Centrales !
C’est pourquoi il est cohérent de parler, désormais, de
banco-centralisme, plutôt que de capitalisme, même s’il n’a formellement pas
encore tout à fait disparu.
L’essentiel du chemin en ce sens a été fait en 2008 et en
2020, et on ne voit pas qu’il y ait une alternative, du moins, pas en Occident,
ni au Japon, ni même en Chine, plutôt à l’avant-garde, également, en matière de
banco-centralisme.
Luniterre