Déjà posté mais me semble convenir ici aussi à propos des jeux politiques avec la violence dont nous connaissons maintenant par coeur les usages et déclinaisons dont un certain type de politiques sont des spécialistes.Darmanin a fait ses classes chez Sarkosy lui-même inspiré par les méthodes de Pasqua.
Nous vivons
au royaume de la violence symbolique permanente.
Les gens de
pouvoir ont eu mille ocasions de réformer nos institutions et de se montrer
responsables dans leurs comportements politiques au-delà des postures
électoralistes de récupérer par la manoeuvre et des engagements flous des
mandatures.
C’est l’ensemble de nos institutions qui sont à revoir en urgence parce
qu’elles ne servent plus la démocratie.Sans oublier une loi sur l’audiovisuel
afin de responsabiliser tout ce beau monde qui nous entretient dans cette
comédie permanente. Combien de temps encore allons-nous supporter ce système
dans lequel les élus le sont par défaut puis se révèlent des bidouilleurs
inspirés de la légalité nous faisant, tout en se targuant de légitimité
démocratique, régulièrement un pied de nez quand ce n’est pas plusieurs ?
Entretenant comme meilleur espoir la survenue d’une occasion de nous diviser et
nous opposer afin de nous confisquer encore un peu plus le droit de nous
manifester et nous exprimer.
Soyons juste, Macron le fait mais ses prédécesseurs l’ont fait eux-aussi, à
leur façon.
Les premiers effets de ce type de violence symbolique a été l’abstention, la
résignation, la perte de repères, dont l’extrême-droite a tiré profit ainsi que
le pouvoir en place. Ensuite se profile maintenant la violence des deux
côtés avec bien entendu comme principal responsable ceux qui sont en charge de
la société et des moyens et usages de la sécurité publique. Gardons notre
sang-froid et notre détermination calme ( le mouvement en cours est exemplaire
sur ce point) et n’en rabattons pas d’un pouce sur l’exigence de la mise en
place d’institutions démocratiques et fonctionnelles sans délai.C’est cela le
vrai rendez-vous, pas les éternelles combines pour la prochaine comédie (ou
tragi-comédie) électorale.