@Réflexions du Miroir

On a aussi l’impression que le numérique donne des idées à certains de passer de l’analyse de tendance à l’écruture à l’avance de l’histoire.

Les oscilloscopes sont des ordinateurs analogiques. Ah, là, 3 fois non !

D’abord, mes premières économies sont allées à un Hameg 20 MHz. Habitant Paris, je n’avais pas besoin de voiture. Et quand cet appareil qui marche sans doute encore (avec un bon coup de soufflette) est tombé en panne, un sympathique employé de la marque m’a reçu entre midi et deux, a localisé le problème en 2 coups de cueillère à pots en se déplaçant entre les points de test, puis a remplacé le régulateur kaput en3 coups de fer à souder/dessouder.
Que cet épisode arrive aux oreilles de cet homme, et qu’il éclaire les autres sur le fait que l’électronique irréparable, la dépendance induite en particulier par les constructeurs automobiles, tout ça est évitable.

Ensuite, dans la conduite d’installations automatisées, il s’avère qu’une indication analogique directe « parle » davantage au servant de l’installation que de bêtes LEDs.

Vous parlez peut-être de l’analyseur niumérique. Et bien, croyez-moi, quand des sondes numériques vous signalent un aléa, rien de tel que de jeter un oeil avec la voie analogique pour voir la gueule du signal. Croyez-moi, il arrive que des comosants aient un temps de montée lamentable et archi hors norme, dernier problème que vous soupçonnerez sans la vision analogique.

Et c’est un handicapé de l’analogique qui vous parle. Je veux dire que certains sont de plein pied avec la physique, la chimie tels qu’on les enseigne et d’autres non. Ca doit remonter à l’enfance. Je suis de la deuxième catégorie, de ceux qui aimant le ’« hard » se trouvaient plus à l’aise quand il était numérique.

Voyez-vous, la question n’est pas anodine : en 1920 H.Poincaré avait vu poindre le problème.