@njama
Je n’avais pas conscience de critiquer la France de façon permanente, oups
En France, à un kilomètre de la frontière belge, un peu à l’ouest de Lille, je suis ch’ti, roumi, citoyen du monde,...
ma vie spirituelle n’a pas de frontières..
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C’est là le hic, c’est à dire que la critique n’est pas consciente, c’est une seconde nature , mais je comprends mieux car vous c vus dites citoyen du monde. moi je e suis que citoyen de France , même si j’ai pas mal bourlingué.
donc mon inquiétude, vous ne la partagez pas , je peux le comprendre
je suis inquiet du fait
qu’une partie des gens qui vivent en France n’aiment pas ce pays quelqu’un soient les raisons.
Il y a des interrogations inquiétantes qui se posent
Pierre Brochand
directeur
général de la Direction générale de la sécurité extérieure
(DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France,
« On n’a pas compris
grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu
d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle, que ces
conflits n’étaient pas quantitatifs mais qualitatifs – donc
insolubles – et qu’ils s’inscrivaient, in fine, dans le très
douloureux retour de bâton anti-occidental, déclenché par la
globalisation.
En feignant d’ignorer ce
déterminisme, nous avons été assez fous pour réinjecter chez nous
les ingrédients des trois tragédies qui ont causé nos pires
malheurs dans le passé :
– La discorde religieuse,
théoriquement enterrée en 1905
– L’antagonisme colonial, en
principe clos en 1962
– Le fléau du racialisme, dont nous
pensions être libérés depuis 1945.
S’agissant du religieux, c’est-à-dire
l’islam, aucune « méthode Coué » ne me convaincra que
cette confession, entièrement et fraîchement importée par
l’immigration, ait pu soudain se transformer en homologue du
christianisme, enraciné chez nous il y a quinze siècles et depuis
longtemps domestiqué par une laïcité, taillée à sa mesure.
D’une part, en tant que croyance,
l’islam est une religion « à l’ancienne », un bloc
d’hétéronomie, un code englobant de pratiques ostensibles, un
pavé de certitudes communautaires, brutalement tombé du ciel dans
la mare d’une société post-moderne, qui ne croyant plus à rien,
est complètement prise à contrepied par cette effraction
foudroyante (il y a aujourd’hui, en France, 25 fois plus de
musulmans que dans les années 1960).
De cette éruption, nous connaissons
les manifestations : djihadisme, salafisme, islamisme,
réislamisation culturelle.
Tous symptômes désormais présents
sur notre sol, comme autant d’expressions crisogènes de
l’insatisfaction d’un agent historique « anti-statu quo »,
qui aspire à l’hégémonie là où il est présent, et, quand il y
parvient, ne partage pas notre déférence pour les minorités.
C’est pourquoi, il faut avoir une «
cervelle de colibri » – de Gaulle dixit – pour oublier que
musulmans et européens n’ont cessé de se disputer, depuis 13
siècles, le contrôle des rives Nord et Sud de la Méditerranée et
il faut être bien naïf pour ne pas percevoir, dans les courants de
population d’aujourd’hui, une résurgence de cette rivalité
millénaire, qui, il convient de le rappeler, a toujours mal fini.
Si, pour sa part, l’antagonisme
colonial ne s’est pas estompé 60 ans après, c’est que, là
aussi, nous avons été assez stupides pour imaginer, qu’en
reconstituant, sous le même toit métropolitain, le face-à-face de
gens qui venaient de divorcer outre-mer, on parviendrait à les
rabibocher. Erreur fatale, car pas plus que les croyances,
certaines
mémoires ne sont conciliables.
D’où le fait, jamais vu nulle part,
d’une immigration à tendance victimaire et revendicative, portée
autant au ressentiment qu’à l’ingratitude et qui, consciemment
ou non, se présente en créancière d’un passé qui ne passe pas.
Ce qui conduit aussi, deux fois hélas,
à inoculer chez nous le virus mortel du modèle américain »