@njama
680 à 1546
L’Algérie
de la conquête arabe à la conquête turque
Après
quelques siècles de paix relative sous l’autorité de Rome, le
littoral algérien passe sous l’autorité de Byzance, héritière de
Rome. Mais voilà que font irruption en 680 les armées de l’islam
sous la conduite du célèbre Oqba, compagnon du Prophète.
Pénétration
musulmane
La
conquête arabe, à partir de la base de Kairouan,
en Tunisie centrale, se révèle ardue du fait de la résistance
opiniâtre des Amazigh).
Ceux-ci perpétuent le souvenir d’une héroïne, la Kahina,
qui combattit avec succès les troupes du général Oqba.
Par
réaction contre les exactions des gouverneurs arabes, les
autochtones se rallient au kharidjisme,
une secte musulmane qui évoque le protestantisme chrétien par son
puritanisme et son rejet de la hiérarchie.
L’Afrique
du nord est brièvement unifiée au XIe siècle par les Almohades
venus du Maroc qui s’emparent du royaume berbère de Bougie et
écrasent les Arabes de la tribu des Banu Hilal, venus d’Égypte un
siècle plus tôt. La décomposition rapide de l’empire almohade
entraîne à nouveau le fractionnement de l’actuelle Algérie en
royaumes rivaux (Tlemcen, Bougie...).
Les
Espagnols en profitent au début du XVIe siècle pour
prendre pied dans les ports : Mers el-Kébir, Oran, Bougie, Le Penon
(en face d’Alger). Menacé, le roi d’Alger appelle à son secours des
corsaires, les frères Barberousse.
En
1516, ces musulmans d’origine albanaise s’installent à Alger.
I