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Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.

sur Vers le grand effacement de la démocratie


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2023 12:47

D’autres comme Janine CH. Smirgel et son mari, n’avaient plus qu’à la boucler. Valise comprise. Pauvre Cassandres, vous aviez pourtant vu juste : cela ne tiendra pas... Rien ne pousse sur le sable. Car nul ne retourne dans la matrice maternelle sans y sombrer dans un sommeil mortel. La pomme de la sorcière s’appelait SIDA. 

 

Extrait : En effet, si le progrès scientifique et technique, met en oeuvre, dans la démarche qui y mène, le principe de réalité, s’il exige une succession d’actes, de tâtonnement, de détours, il n’en est pas moins vécu, quant à ses résultats, à un certain niveau comme la magie même. La science apporte aussi paradoxalment à l’homme, un aliment qui développe), son appétit narcissique et son besoin propre au plaisir, d’obtenir tout, tout de suite. La scène mène aussi à une impatience grandissante, comme s’il ne pouvait plus s’accomoder des rythmes naturels de la vie. Mais c’était mis ç fonctionner sur le modelè des machines qu’il a lui-même créées. Ainsi, la science intimement liée à Oedipe fournit-elle à narcisse les armes dont il a besoin pour vaincre Oedipe.

 

Pour être ce narcisse qui se prend pour sa propre création, il s’agit en premier de tuer le réel. Le roc qui bloque le passage, L’écluse qui modère le flux de l’eau. De nombreux films dans les années 70 illustrèrent ce meurtre du réel. Citons : La Délirante Sarah jouée sur un mode parodique. Le rôle étant tenu par des hommes. Axel inspiré de l’ISLE-Adam et joué par un transexualiste. Mais le plus marquant fut bien Cabaret.

 

... Ainsi Cabaret, de harold Prince, qui se passe à Berlin en 1931, commence dans un music-hall de travestis où le

« Meneur de jeu » au sens propre comme au figuré, maquillé comme une poupée, à la voix haut perchée, représente le diable (ou si l’on veut : Hitler in uns), celui qu connaît les hommes, les manipule et les conduit jusqu’à l’accomplissement inéluctable de leur destin. Tout le film est scandé par les séquences qui se déroulent dans le cabaret de travestis, microcosme où apparaissent, comme grossis à la loupe et stylisées, comme dans un cauchemar, les étapes successives de la montée du nazisme. 


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