Vous avez ajouté quelques réflexions bienvenues à la première version de votre article. J’ai retrouvé quelques arguments que je vous avais donnés.

Ce qui est étonnant, c’est de conserver cette introduction sur un milliardaire alors que vous convenez après qu’il ne s’agit en rien du problème.

Je poste ici des remarques que j’avais faites ailleurs  :

Vous disiez : L’explosion des très grosses fortunes et profits, alors que le reste de la pyramide des revenus se tasse vers le bas, est bien le principal marqueur du déséquilibre du système économique et social.

Ma réponse : Oui, c’est un marqueur, pas plus qu’un indicateur de l’inégalité des patrimoines et des revenus.

Ce que je conteste est très simple, la solution n’est pas dans la diminution de ces écarts, mais dans le simple fait que l’on ne demande pas plus à ces patrimoines et ces revenus qui augmentent. Au contraire, la contribution sociale par l’impôt des revenus du capital est en diminution constante et pour le travail, c’est l’inverse.

La régulation ne peut passer par ces vieilles recettes des blocages de prix, les effets pervers sont délétères et concourent à l’inverse du résultat attendu.

L’état dans un système capitaliste a un devoir simple à mon sens, c’est de réguler son fonctionnement. L’impôt, les taxes, les cotisations…, sont son outil. Nous sommes rentrés dans une période où les prélèvements obligatoires sont importants… mais ils sont insuffisants et mal répartis.

Pour mémoire, le taux marginal d’impôt est de 45 % au-delà de 170.000 €. Peut-être de nouvelles tranches seraient les bienvenues…
D’autres pistes :
— sur le capital : les dividendes bénéficient d’un abattement de 40 %, non plafonné et d’une flat-tax de 30 %.
— sur le travail : les salaires bénéficient d’un abattement de 10 %, plafonné autour de 12.000 et pas de flat-tax, vous allez payer jusqu’à un taux de 45%.

Faites le calcul !!!