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Commentaire de Samson

sur La crucifixion de l'Ukraine...


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Samson Samson 25 février 2023 14:48

Bonjour @Rosemar

« Il y a quelques mois, Jean François Colosimo annonçait déjà que la Russie avait perdu la guerre. »

Il est malheureusement bien loin d’être le seul à nous fournir ce brillant éclairage, quand nos médias nous répètent quotidiennement et commémorations obligent jusqu’à l’assourdissement les mêmes billevesées, assorties d’argumentaires aussi débiles que variés.

Pour rappel, il ne s’agissait pas au départ dans le fait de la Fédération Russe d’une « guerre », et encore moins d’invasion comme on ne cesse pourtant de fallacieusement nous le répéter, mais bien d’une « Opération Militaire de Police » visant à faire garantir, comme la Russie s’y était engagée pour les Républiques du Donbass, le respect des accords de Minsk - dont pour rappel la France et l’Allemagne étaient censées se porter garantes pour la partie Kievienne -, assurer la protection des populations russophones des exactions quotidiennement pratiquées à leur encontre par les milices bandéristes intégrées à l’armée ukrainienne, et au final empêcher que, contrairement aux engagements verbaux pris par l’Occident lors de la dislocation du Pacte de Varsovie et la réunification de l’Allemagne, l’OTAN ne s’étende au territoire ukrainien.
Mais de fait, la Russie a bien dû se rendre à l’évidence que, n’en fournissant généreusement que la seule chair à canon au détriment de son propre peuple qu’elle n’hésite pas à saigner à blanc pour mieux complaire à ses maîtres anglo-saxons, l’Ukraine n’était en fait que le terrain de jeu d’une guerre opposant par son intermédiaire et sur son territoire le bloc Atlantico-Occidental à la Russie.

Loin d’être pro-russes mais sachant encore calculer sur leurs doigts, bien des analystes estiment quant à eux qu’il y a quelques mois (dès le départ en fait !) que la Russie a d’ores et déjà gagné cette « guerre », et ce tant sur le terrain militaire où elle dispose d’une supériorité écrasante en matériel et en munitions - pour arriver à un effarant ratio de 8 à 10 troufions ukrainiens sacrifiés (morts ou blessés) pour un russe - que sur le terrain économique et géo-stratégique où les sanctions visant à l’écraser se retournent très largement contre leurs initiateurs, et tout particulièrement l’économie €uropéenne, victime tout à la fois de ses propres sanctions et d’un acte de guerre (sabotage des tuyaux de gaz du fait de ses propres « alliés » anglo-saxons, mais c’est tellement évident qu’aucun de nos médias et de nos « courageux » politiciens ne se risque à l’exprimer, et moins encore à en demander compte !) la privant physiquement de l’accès au gaz russe nécessaire à alimenter ses industries et chauffer ses populations (dont toute personne avisée conviendra volontiers que tant l’Union €uropéenne que l’OTAN n’ont en fait et depuis bien longtemps déjà strictement rien à foutre !).

« En plus, cette guerre s’est soldée pour Poutine par une véritable débâcle politique, une déroute militaire, une faillite morale aussi extrême que Poutine ne lutte plus pour conquérir l’Ukraine ni même tenir la Russie, il lutte pour la survie de son régime qui est un régime maffieux, un régime cleptomane et un régime fondé sur le culte de la force, de la violence et de la cruauté. »
Comment ne pas agréer à toute la profondeur, la subtilité et la clairvoyance d’une telle analyse ??? Tant en France que dans tout l’Occident, un soutien de 79% de la population constitue à n’en pas douter « une débâcle politique » absolument majeure et le contrôle de 20% du territoire de l’adversaire correspond depuis toujours à une grave « déroute militaire », ce qui confirme à tout le moins « l’extrême faillite morale » du régime russe !

Quant à décrire le régime russe comme un régime maffieux, cleptomane« et fondé sur le culte de la force, de la violence et de la cruauté, à quels superlatifs faudra-t-il ensuite recourir pour qualifier le régime U$, sa politique et les méthodes auquel il recourt pour alimenter ses insatiables ambitions ???

 »C’est vrai que Zelensky n’avait pas une image formidable avant la guerre, mais aujourd’hui, il incarne sa nation.« 

Sans autre commentaire ! smiley

J’entends bien que  »nous sommes en guerre", que la propagande ne mange pas de pain et j’ignore s’il faut en rire ou en pleurer, mais en tant qu’enseignante investie de la noble mission d’initier nos têtes blondes, brunes et crépues aux rudiments de l’esprit critique, n’éprouvez-vous quelque honte à relayer ainsi de telles sottises, sans même plus avant vous questionner sur leur pertinence ??? smiley

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


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