• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de velosolex

sur BFM infiltrée : l'information, une marchandise comme une autre, libre et faussée


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 22 février 2023 10:56

L’intoxication, le noyautage, la disinformation et la propagande sont universels, et pas seulement au niveau de l’information, mais aussi du lobbying industriel, et ses composantes mafieuses. Ils peuvent être donc être de deux ordres, au niveau des officilnes privées, et au des gouvernements, qui, dans un état doivent développer législation et pouvoir de la justice pour lutter contre les dérives. Mais quand l’état n’admet pas de voix divergentes, nous sommes dans le totalitarisme,dont le but est d’orienter toutes les canaux, vers une seule vérité. Orwell en a donné un aperçu saisissant dans 1984.

Le thermomètre d’une démocratie vivante, qui ressemble à un homme marchant sur un fil, en recherche d’un équillibre toujours à conquérir, loin de la glaciation des régimes totalitaires ( est ce pour cela que ceux ci adorent les statues) est la pluralité permise et encouragée des opinions, dont la presse et les médias sont des outils et des révélateurs essentiels, ainsi que la présence de chercheurs libres d’afficher leur travail. 

Un rappel de ce que nous avons de plus précieux, est le fait actuellement de la Russie, qui s’est lancée après avoir maté les voix divergentes, vers une des ces séquences absurdes et ciminelles, dont l’europe ressent les secousses ensuite pendant des générations. Poutine a raté son coup, et n’a réussi qu’à souder l’europe comme jamais et à lui donner une identité, en même temps qu’à l’OTAN. 

« Hannah Arendt disait que le propre du totalitarisme est d’atomiser la société. Elle parlait de douze ans de totalitarisme nazi mais, en URSS, cette atomisation a duré près de soixante-dix ans sans compter le poutinisme. Quand les gens sont isolés, qu’il n’y a plus d’institutions debout, la peur s’installe. La réflexion même est amputée. L’Europe s’est construite sur trois grandes institutions : les universités, les maisons d’édition et les médias libres. Ces trois éléments ayant été abattus en Russie, comment faire vivre le débat d’idées, l’esprit critique ? Il n’y a plus de place pour la parole libre. Les Russes avec lesquels je suis en contact sont complètement isolés, et très pessimistes. Penser un changement est complètement hors de portée » (Constantin Sikov, interview à Libération, extrait.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès