Les femmes en politique sont très douées pour faire intelligemment des choses stupides.
https://reseauinternational.net/menaces-et-arbitraire-macronien-les-tentatives-de-censure-de-la-ministre-de-la-culture/
par h16
Alors que la réforme des retraites déclenche une opposition de plus
en plus farouche que Macron et sa clique ne pensaient pas devoir
affronter, la nervosité gouvernementale grimpe à mesure que les langues
se délient sur les plateaux télé et que les “éléments de langage”
officiels ne passent plus sans critique sur certaines chaînes. Zut et
zut, voilà qu’il va falloir composer avec des gens pas tous d’accord
avec Jupiter !
Et cette opposition s’est illustrée dans la présence, notamment sur
certaines chaînes de la TNT, d’intervenants clairement opposés aux
points de vue gouvernementaux à différents sujets, depuis la gestion de
la pandémie jusqu’à l’actuel débat parlementaire sur la réforme des
retraites en passant par les chroniques et commentaires sur différentes
affaires judiciaires qui éclaboussent (régulièrement) le petit monde
macronien.
Cette opposition est devenue virulente très récemment lors d’une émission d’Hanouna, le 16 janvier dernier, dans laquelle l’animateur étrillait l’audiovisuel public
en dénonçant un budget de près de 4 milliards d’euros pour une qualité
discutable, et appelait à le privatiser intégralement. L’horreur,
quasiment l’ultranéolibéralisme sans frein ni loi !
C’en était probablement trop pour l’actuelle ministre de la Culture,
une certaine Rima Abdul-Malak dont l’existence n’a été confirmée
qu’assez récemment, qui s’est empressée de faire connaître son point de
vue lors d’une émission tenue commodément sur un média de révérence du
service public : pour elle – et c’est très simple – on ne peut conserver
son droit d’émettre qu’à partir du moment où on ne fait pas trop dans
la critique acide.