Je ne voudrais surtout être méprisant, notamment parce que je suis convaincu de la nécessité d’une certaine démocratie. Je dis certaine parce que nous sommes aujourd’hui dans une Dictature à façade républicaine, donc dans une « démocratie » dévoyée et manipulée. Je devrais dire plutôt démocratie authentique tout en soulignant qu’elle reste à définir.

Aussi je suis désolé de dire que cet article illustre bien le fait que la démocratie directe est à exclure sur un sujet pareil. L’auteur n’a ni les compétences ni les connaissances pour traiter d’un tel sujet, ce qui ne l’empêche pas de le faire.

La logique voudrait qu« il commence par faire une analyse du bilan de dizaines d’années d’orientations purement idéologiques dans le domaine de l’énergie, souvent contraire à la science, à la physique et même à l’économie puisque l’on est obligé de subventionner les solutions retenues, — éolien à tout va, voitures électriques...-,  à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros.

C’est un immense et très coûteux fiasco. Et ce sont nos réacteurs nucléaires qui atténuent les conséquences de la mise en œuvre d’idéologies débridées.

La politique énergétique c’est 95% de science et de technologie et 5% d’économie. Est-ce qu’au moment, début des années 70, de choisir entre BWR et PWR pour l’achat de la licence on a organisé un référendum ? Le choix a été confiés à de s ingénieurs compétents. Ils ont choisi les PWR et l’histoire leur a donné raison, avec notamment les accidents nucléaires de Fukushima Dai-Ichi.

Mais par contre on peut organiser un référendum pour déterminer si le secteur vital de l’énergie doit être laissé au privé ou nationalisé. 

Je ne vais pas souligner tous les points qui posent problèmes dans cet texte.

Néanmoins on ne peut que constater son silence sur les deux EPR chinois, identiques à l’EPR de Flamanville qui ont été construit dans des délais raisonnables par une société mixte EDF 70 % / partenaire chinois 30% et qui marchent. On peut se poser la question de savoir ce qui se passe réellement en France avec cet EPR de Flamanville  ?

Après avoir souligné que les investissements dans le renouvelable éolien et photovoltaïque, ainsi que les subventions publiques sont énormes, l’auteur pourrait nous en donner le résultat. C’est à dire malgré la priorité donnée sur le réseau électrique une production marginale, peu fiable, et donc extrêmement coûteuse. Sans compter que les masses de matériaux engagées, y compris des éléments rares, la fabrication industrielle, les multiples nuisances du fonctionnement, les espaces de terres condamnés...  font qu’il est particulièrement idiot de prétendre qu’il s’agit d’énergies »vertes".

Je passe sur l’avantage du nucléaire au niveau des émissions CO2 parce que je ne veux pas utiliser l’arnaque de l’effet anthropique sur le Climat.