Le problème du suicide assisté c’est qu’il est dans la continuité de la naissance programmée ( et je ne parle pas, top du top, de la GPA ! ) :

Nous devons être maître de notre vie : je veux, la science répond : tu peux.

Point barre.

L’homme est fou de sa raison qui veut avoir raison sur tout, ne supporte que l’esclavagisme apporté par un autre homme mais ce qu’a donné nature lui est insupportable !!

La science a apporté des éléments chimiques qui font durer : ils ne soignent pas, ne guérissent pas, ils font durer

C’est parfois un sursis formidable, ce n’est pas à jeter, d’emblée, aux poubelles de l’arrogance humaine.

Mais naître, fait mal à la mère, et cela ne tombe pas dans le corps d’une insensée ; cela est initiatique. L’enfant naît, avec l’aide de sa mère...

aujourd’hui, pour un peu on ferait bien une césarienne à tout le monde. En tout cas péridurale et avant cela photo du fœtus !! cela semble tellement évident...

Et c’est pour tout pareil : je suis trop grosse ? je vais me faire enlever quelques kilos de graisse au bistouri.

Mes seins sont trop gros, ils sont trop petits ? il y a des chirurgiens qui y remédient...

bref... le suicide assisté est, à mes yeux le dernier degré de la dégénérescence de l’humain, son passage à la robotisation, quand tout est prévu prévisible ; l’abjection finale.

J’ai deux exemples de suicides programmés, pas sous le coup d’un coup qu’on ne comprend pas :

Debord : n’a pas voulu continuer de vivre en sachant qu’il serait très en dégénérescence totale : il a devancé mère nature.

Et Gorz, âgé, qui aimait tant sa femme qu’ils ont décidé de mourir ensemble avant qu’elle ne vive des souffrances intenables.

Là, je n’ai rien à dire.

Mais sinon : « mourir dans la dignité » me fait gerber. et un article ne suffirait pas à expliquer pourquoi.