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Commentaire de Montdragon

sur Alexeï Navalny soumis à un régime pénitentiaire cruel et inhumain...


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Montdragon Montdragon 14 janvier 2023 13:50

Oh le pauvre facho, Zemmour c’est Jean Jaurès à côté.

Navalny s’est fait connaître en Russie par son combat contre la corruption du régime. Il l’a d’abord mené dans les rangs du parti libéral Iabloko («  La Pomme  », en russe). Mais en 2007, il est exclu de cette formation pour avoir participé à une marche nationaliste où l’on pouvait entendre des slogans racistes vociférés à l’encontre des ressortissants russes originaires du Caucase, qui constituent les principales cibles des mouvements d’extrême droite. On le retrouve par la suite dans de nombreuses autres manifestations du même genre.

On peut par ailleurs se faire une idée du personnage en lisant sa prose sur son blog Navalny.com ou sur son site Rospil.info. Il a également cofondé l’organisation Narod («  peuple  », en russe), connue pour ses positions racistes et nationalistes, et devenue depuis le Parti du progrès.

Enfin comme c’est souvent le cas avec les organisations d’extrême droite, affairisme et racisme font bon ménage. Ainsi on a retrouvé Navalny notamment comme membre du conseil d’administration d’Aeroflot, la compagnie de transport aérien russe. Il a également été un temps le conseiller d’un politicien de droite, gouverneur de l’oblast (région) de Kirov, Nikita Bielykh.

Dans une vidéo posté sur YouTube, Navalny compare des activistes caucasiens représentés sur une photo à des cafards. Il explique qu’on peut tuer les cafards avec une tapette à mouches, mais que pour les humains il recommande un revolver.

Enfin on a pu voir que peu de choses le séparent de Poutine sur la souveraineté de l’Ukraine et la question de la Crimée. Lors d’une émission de la télévision ukrainienne diffusée début 2012, il expliquait que la politique étrangère russe devait être «  orientée au maximum vers l’intégration de l’Ukraine et de la Biélorussie  ». En mars 2014, il expliquait qu’il ne soutenait pas l’annexion de l’Ukraine par la Russie (ouf  !). Mais en octobre 2014, il affirmait que s’il était président de la Russie, il ne restituerait pas la Crimée à l’Ukraine et organiserait un référendum pour savoir à quel pays ce territoire devait revenir. Ce que Poutine a effectivement accompli.


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